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Une reprise rapide prévue pour le premier trimestre 2021

L’impact du Covid-19 sur les dirigeants africains constitue l’un des enseignements phare du baromètre des CEOs africains initié conjointement par l’AFRICA CEO FORUM et Deloitte dans un contexte marqué par une crise sanitaire sans précédent. Il en ressort que 95% des entreprises africaines affirment en avoir subi un impact négatif sur leur chiffre d'affaires en 2020. Pourtant, malgré les vents contraires, les dirigeants d’entreprises africaines affichent un niveau de confiance relativement élevé : 38% d’entre eux entrevoient une reprise rapide de leur activité au cours du premier trimestre 2021. Par ailleurs, ils sont surtout de plus en plus confiants dans le développement économique du continent à long terme (80% des répondants en 2020 contre 73% en 2019), tout en reconnaissant qu’un ralentissement économique mondial impactera négativement leurs opérations domestiques.

Une reprise rapide prévue pour le premier trimestre 2021

Outre l’impact du Covid-19 sur la confiance des dirigeants, l’AFRICA CEO SURVEY 2020 lève le voile sur les d’autres priorités stratégiques du secteur privé africain. Pragmatique, il décrypte la vision à court, moyen et long terme des chefs. La ZLEC, féminisation des organisations, diversification des solutions de financement, accélération de la transformation digitale, enjeux sociétaux et environnementaux, gestion et développement des talents, coopération public-privé …les défis rencontrés par les entreprises africaines sont de taille.

« A l’heure où l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) s’est vue reportée à l’année prochaine, les dirigeants africains sont enthousiastes quant au projet de marché unique africain, levier important d’accélération de la croissance. Ces derniers partagent la conviction que ce processus d’unification ne peut être porté exclusivement par les pouvoirs publics », soulignent les experts.

Côté féminisation des organisations, l’étude révèle que ce sujet « compte parmi les enjeux clés pour le développement du secteur privé africain. Alors que la corrélation directe entre les bonnes performances des entreprises et la diversité des genres au sein des conseils d’administration n’est plus à prouver, les entreprises africaines ont encore une forte marge de progression en la matière ».  En chiffre : 74% des entreprises interrogées comptent moins de 25% de femmes au sein de leur conseil d’administration – dont 54% sont même en dessous de la barre des 10%, en recul par rapport à l’année dernière (73% des entreprises comptaient moins de 25% de femmes au sein de leur conseil d’administration – dont 45% en-dessous de la barre des 10%).

L’accélération de la digitalisation n’est pas en reste

Selon 95% des dirigeants d’entreprises interrogés, l’accélération de la digitalisation s’impose aujourd’hui comme l’une des composantes essentielles de la stratégie de reprise, en mettant l’accent notamment le développement de la digitalisation de l’entreprise, des services publics et la structuration de l’écosystème d’innovation pour favoriser l’émergence de nouveau champions.

De même, 85% des dirigeants estiment que le Covid-19 a un impact fort (changements et transformations profonds) ou moyen (accélération de certains projets) sur l’innovation pour les années à venir.

Autre préoccupation majeure soulevée par l’étude :  Les sujets de valorisation des populations locales sont considérés comme majeurs par les chefs d’entreprise africains plus précisément, l’éducation (41% des répondants), l’emploi (35% des répondants) et la santé (22% des répondants) . Ils apparaissent comme des priorités centrales de développement des communautés locales. Par ailleurs, 73% des dirigeants sondés affirment que la crise du Covid-19 devrait avoir un impact positif sur le développement d’initiatives locales et le renforcement des démarches RSE. Parallèlement, 91% des dirigeants anticipent une modification des chaînes de valeur au niveau mondial, vers une régionalisation, avec un impact important en termes de sourcing et de logistique.

Enfin, pour 37% des dirigeants interrogés, la CoÌ‚te d’Ivoire, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et le Rwanda, constituent le quatuor de tête des pays plus attractifs où investir en 2020, confirmant ainsi la tendance globale observée l’année dernière.

A l’instar du rapport sur la logistique africaine publié en octobre 2019, la publication de cette étude exclusive fait écho à la mission de l’AFRICA CEO FORUM : mettre en lumière les défis rencontrés par les entreprises africaines, apporter des solutions concrètes et porter la voix du secteur privé, catalyseur de croissance et d’emploi, sur les grands enjeux de développement du continent.

 

 

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