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Benchaâboun aux conseillers: «Il n'y a pas lieu de débattre sur la priorité sociale du PLFR !»

Benchaâboun aux conseillers: «Il n'y a pas lieu de débattre sur la priorité sociale du PLFR !»
Ph. MAP/Archives

«Encore une fois, il n'y a eu aucune réduction du budget des secteurs sociaux !», a déclaré fermement Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, lors de son intervention ce vendredi à la Chambre des conseillers.

En réponse aux interventions des groupes et groupements parlementaires lors de la discussion générale du projet de loi de finances rectificative (PLFR) à la 2e Chambre, le responsable a relevé qu’«il n'y a pas lieu de débattre sur la priorité sociale du PLFR», avançant pour l'occasion plusieurs arguments qui mettent en avant la place accordée au volet social par le nouveau texte.

«Le projet de loi de finances rectificative pour l'exercice 2020 donne la priorité à la mise en œuvre de l’ensemble des engagements liés au domaine social, notamment au niveau de la santé, de l'éducation, de la réduction des disparités sociales et spatiales, du développement du monde rural et de la lutte contre les effets de la sécheresse», a-t-il souligné.

Le ministre a également fait remarquer qu’aucun poste budgétaire n'a été annulé, ajoutant que l’ensemble des postes prévus dans le cadre de la loi de finances 2020 pourront être utilisés jusqu’au mois de juin 2021.

En chiffres, le projet de loi de finances rectificative a consacré 11 milliards de dirhams pour la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement dans le cadre du dialogue social, alors que 12 milliards de dirhams ont été alloués au programmes Ramed, Tayssir, un million de cartables, à l'Initiative nationale pour le développement humain, au soutien direct aux veuves, aux personnes en situation de handicap et aux bourses étudiantes, ceci en plus d’une enveloppe d’environ 12 milliards de dirhams réservée aux dépenses de la caisse de compensation.

A cela s’ajoute un montant estimé à près de 23 milliards de dirhams, prélevé sur les recettes du fonds spécial pour la gestion de la pandémie, qui a été consacré à l’appui d’à peu près 70% des ménages marocains travaillant dans les secteurs formel et informel.

Au total, ce sont 48 milliards de dirhams qui ont été alloués au soutien des catégories vulnérables et des classes moyennes, soit environ 4,5% du produit intérieur brut. «Il s’agit de l’un des taux les plus élevés au monde en terme d’allocations accordées à ces catégories au cours de la pandémie. Alors, de quelle atteinte au pouvoir d’achat des citoyens parle-t-on ?», s’est indigné M. Benchaâboun.

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