La Commission européenne a invité vendredi les États membres de l'espace Schengen et les pays associés à prolonger jusqu'au 15 juin la restriction temporaire des déplacements "non essentiels" vers l'UE, décidée le 17 mars dans le cadre des efforts visant à enrayer la propagation du coronavirus en Europe.
Et d'ajouter que "l'action aux frontières extérieures ne peut être efficace que si elle est mise en œuvre par l'ensemble des États membres de l'UE et États de l'espace Schengen à toutes les frontières, sa fin étant fixée à la même date, et de manière uniforme".
"Nous avons besoin d'une approche par étapes et coordonnée. Rétablir le fonctionnement normal de la libre circulation dans l'espace Schengen sera notre premier objectif, dès que la situation sanitaire le permettra. Nous devrons progressivement mettre fin aux restrictions de la libre circulation et aux contrôles aux frontières intérieures, avant de pouvoir lever les restrictions à l'entrée appliquées aux frontières extérieures et garantir l'accès à l'UE aux ressortissants de pays tiers", souligne Ylva Johansson, commissaire européenne aux affaires intérieures, citée dans le communiqué.La restriction des déplacements mise en place pour contenir la propagation du coronavirus s'applique à la "zone UE+", qui comprend tous les États membres de l'espace Schengen (y compris la Bulgarie, la Croatie, Chypre et la Roumanie), ainsi que les quatre pays associés à l'espace Schengen (l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse), soit 30 pays au total.