Le gouvernement français a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, une batterie de nouvelles mesures visant à accélérer le déconfinement, entamé le 11 mai dernier.
Les cinémas, les centres de vacances, les casinos et les salles de jeux, fermés dans le cadre des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie du coronavirus, vont pouvoir rouvrir au public à partir de ce lundi "dans le respect de règles sanitaires strictes", a souligné un communiqué du Conseil de Défense et de Sécurité nationale (CDSN), présidé par Emmanuel Macron.
Les stades et hippodromes devront attendre le 11 juillet pour rouvrir leurs portes, date coïncidant avec la fin de l’état d’urgence sanitaire en France métropolitaine. Ils sont autorisés à accueillir un nombre maximal de 5.000 spectateurs, souligne-t-on de même source.
Cette "jauge maximale de 5.000 personnes pour les grands événements, les stades et salles de spectacle" restera en vigueur en principe jusqu'au 1er septembre, explique le communiqué, faisant observer qu'un "nouvel examen de la situation épidémiologique nationale sera réalisé mi-juillet pour décider si un assouplissement est possible pour la deuxième partie du mois d'août".
Les activités rassemblant plus de 1.500 personnes comme dans le cas des salles de spectacle devront être déclarées au préalable, relève-t-on.
En outre, les croisières fluviales seront également de nouveau autorisées à partir du 11 juillet, indique Matignon, faisant observer qu’une reprise des croisières en mer entre ports européens pourra être décidée en coordination avec les partenaires européens de la France.
L’exécutif a par ailleurs autorisé la reprise des activités de sports collectifs dès lundi, "avec des mesures de prévention adaptées" contre l"épidémie de Covid-19.
Les établissements "accueillant des foires, expositions et salons" ainsi que les discothèques pourront rouvrir à partir de septembre, "sous réserve d’une nouvelle évaluation de la situation épidémiologique", ajoute Matignon.
"Cette nouvelle étape dans le plan de déconfinement réaffirme la liberté comme règle et fait de l'interdiction une exception. Elle repose donc d'abord sur le sens de la responsabilité des Français, qui doivent continuer à faire preuve d'une attitude exemplaire pour combattre l'épidémie", note le communiqué.