L'Assemblée mondiale de la santé s'est ouverte ce lundi 18 mai virtuellement et pour la première fois de son histoire afin de débattre de la réponse internationale à la pandémie.avec la participation de 194 pays.
Chaque année au mois de mai, des centaines de délégués se réunissent à Genève, en Suisse, pour prendre des décisions sur les enjeux mondiaux de santé. En raison de la pandémie de COVID-19, l'assemblée se déroulera en ligne, suivant un ordre du jour réduit. Elle aura lieu les 18 et 19 mai.
A cette occasion, les États membres feront des déclarations consacrées principalement à la pandémie de COVID-19, rendront compte de leurs progrès dans la lutte contre la COVID-19, feront le point sur l’évolution de la situation et examineront un projet de résolution sur la COVID-19. Les échanges de vues, comme la consultation d’experts renommés de différents domaines, sont essentiels pour traverser les prochains mois et les prochaines années, en tant que pays comme en tant que communauté internationale.
Ouvrant les discussions, le secrétaire général de l'ONU Antonio Gurerres a critiqué les pays ayant "ignoré les recommandations de l'OMS", estimant que le monde payait aujourd'hui au "prix fort" les stratégies divergentes.
"En conséquence, le virus s'est répandu dans le monde entier et se dirige maintenant vers les pays du Sud, où il pourrait avoir des effets encore plus dévastateurs", a-t-il ajouté, appelant à un "effort multilatéral énorme" face à cette "tragédie".
"La recherche d'un vaccin pourra en être le point de départ", a-t-il souhaité.