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Grâce à un appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a pu mener à bien son projet de fabrication de masques de protection au sein des établissements pénitentiaires.
«Dans le cadre de l’effort national de lutte contre la propagation de la Covid-19, et dans le cadre de la coopération entre la DGAPR et le Bureau du PNUD, ce dernier a apporté un appui financier au projet de fabrication de masques de protection qu’a initié la DGAPR dans les unités de production au sein des établissements pénitentiaires», soulignent les deux partenaires dans un communiqué.
Selon la même source, il s’agit d’une collaboration à objectif double : contribuer à la prévention du Covid-19 en équipant les ateliers de confection des masques de protection, d’une part, et former les détenus à de nouvelles techniques de confection et à de nouvelles pratiques adaptées sollicitées par le marché du travail et préparer ainsi leur réinsertion, d’autre part.
Le soutien du PNUD a ainsi permis de fournir des équipements et de la matière première à une vingtaine d’établissements pénitentiaires pour atteindre une capacité de production de 20.000 masques par jour.
L’initiative a permis en outre aux détenus de valoriser leur savoir-faire et de contribuer à l’effort général de lutte contre la pandémie.
