Après plusieurs semaines de tension, le président de l'ATP, Andrea Gaudenzi, a déclaré jeudi qu'il n'y aurait finalement pas de sanctions à l'encontre de Roland-Garros, suite à la décision unilatérale de ses organisateurs de reporter le tournoi l'automne (20 septembre - 4 octobre), en raison du Covid-19.
"Le tennis a besoin d'unité, Paris a agi sous le coup de la peur, ils ont fait une erreur. Mais ils l'ont reconnu", a indiqué Gaudenzi dans une interview accordée à plusieurs médias italiens. Et d'ajouter : "J'ai parlé avec tous les membres du conseil des joueurs (...) et tous sont d'accord avec la philosophie de pouvoir jouer les tournois les plus importants. Donc, même si cela n'est que théorique, il est justifié que Roland-Garros puisse se tenir en septembre".
Pour rappel, la décision surprise et unilatérale de la FFT, organisatrice de Roland-Garros, à la mi-mars de reporter à l'automne (20 septembre - 4 octobre) le deuxième tournoi du Grand Chelem de la saison, initialement prévu du 24 mai au 7 juin, a été très mal vécue par le monde du tennis.