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Covid -19: La traque des « Fake News » s’intensifie

Covid -19: La traque des « Fake News » s’intensifie

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) multiplie les actions sur le terrain et les arrestations  pour lutter contre les fake news liées à l'épidémie du coronavirus (Covid19).

Dans ce cadre, la brigade de la police judiciaire de la ville d’Essaouira a procédé, lundi dernier , en coordination avec les services de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), à l’arrestation de trois personnes, âgées de 32 à 44 ans, pour leur implication présumée dans la diffusion, via les réseaux sociaux, d’informations fallacieuses sur la situation épidémiologique au Maroc. Les services de la sûreté nationale d’Essaouira avaient constaté l’échange entre les mis en cause d’un ensemble de séquences audio contenant des allégations mensongères sur la contamination de dizaines de personnes par le nouveau coronavirus (Covid-19) et prétendant que ces personnes ont été contaminées par le seul cas enregistré dans la ville, indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), notant qu’une enquête judiciaire a été ouverte et des expertises techniques minutieuses ont été menées permettant l’identification des personnes impliquées dans l’enregistrement et la diffusion de ces contenus numériques fallacieux.

Deux des prévenus ont été placés en garde à vue, tandis que la troisième suspecte a été soumise à une enquête judiciaire ordonnée par le parquet compétent et ce, pour déterminer les tenants et aboutissants de ces actes criminels.*

Parallèlement, les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de la ville ont arrêté, lundi soir, une femme âgée de 46 ans pour son implication présumée dans l’enregistrement et la diffusion, via les réseaux sociaux, d’une séquence vidéo contenant des propos injurieux et diffamatoires à l’encontre des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, et incitant à la haine et à la discrimination.

Les services de la sûreté nationale avaient entamé des investigations minutieuses après avoir fait le constat d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle apparaît une femme tenant des propos injurieux, diffamatoires et insultant les citoyens marocains résidant à l’étranger, et incitant à la haine à leur égard en raison du développement de l’épidémie du nouveau coronavirus au niveau international, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Les recherches et expertises techniques menées par les services de la sûreté nationale ont permis d'identifier et d'arrêter la mise en cause à son domicile à Inzegane, ajoute la même source.

La suspecte a été placée en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les services de la sûreté nationale pour faire face aux contenus numériques portant sur des actes criminels ou des données fallacieuses en lien avec l’épidémie du coronavirus, conclut le communiqué.

Dans le même cadre de lutte contre fausses  informations, la Wilaya de l’Oriental a démenti les déclarations contenues dans des vidéos postées par une femme sur les réseaux sociaux au sujet du décès de son nourrisson à Oujda. Afin d’éclairer l’opinion publique et dissiper tout doute que pourraient provoquer les données erronées avancées par la femme en question, la Wilaya indique dans une mise au point que la nouveau-née a été admise, jeudi 26 mars 2020, au CHU Mohammed VI à Oujda en provenance de l’hôpital provincial Eddarrak de Berkane, suite à des complications de son état de santé.

Le personnel soignant a observé chez le bébé des symptômes suspectés d’être liés au Covid-19, ce qui a nécessité de la soumettre, par principe de précaution, aux analyses nécessaires au laboratoire, avant de l’admettre en réanimation après la dégradation de son état de santé, poursuit la même source, faisant savoir que la nouveau-née est décédée le lendemain.

Après le décès du nourrisson et même sans avoir reçu les résultats des analyses effectuées, les services médicaux ont décidé, avec l’accord de la maman qui se trouvait à l’hôpital, de l’enterrer au cimetière Assalam à Oujda, conformément aux normes d’enterrement des victimes du Covid-19 en vigueur aux niveaux national et international, poursuit la même source, relevant que vu les conditions de cette femme et compte tenu de l’état d’urgence sanitaire, les services sociaux du CHU ont transporté la maman jusqu’à son domicile à Berkane, tout en l’invitant à se confiner pour préserver sa sécurité et celle de ses enfants et de ses voisins.

S’agissant des déclarations mensongères de la maman, dans lesquelles elle invoquait des faits infondés qu’elle a attribués à des personnes et à des instances, la wilaya précise qu’une fois cette femme rentrée chez-elle, une commission mixte composée d’autorités locales et sanitaires et d’éléments de la protection civile s’est rendue au domicile de sa famille afin de soumettre les membres de la famille aux procédures d’analyse du Coronavirus, faisant savoir que la femme en question a refusé d’accueillir les membres de cette commission et de se soumettre, ainsi que les membres de sa famille, aux analyses.

Le lendemain, cette femme a procédé sciemment à la violation des mesures du confinement et de l’état d’urgence sanitaire en vigueur, et ce en se rendant au siège du tribunal de première instance à Berkane, ajoute-t-on de même source, indiquant que, face à cette situation et par mesures de précautions prévues dans la lutte contre la propagation du covid-19, les autorités compétentes ont procédé au transfert de la femme en question à l’hôpital provincial Eddarrak à Berkane pour effectuer les prélèvements et procéder à une analyse au laboratoire pour vérifier une éventuelle infection au covid-19.

Une autre équipe s’est rendue au domicile familial où, après insistance des autorités publiques, les enfants de la femme concernée et son époux ont été transférés à l’hôpital pour effectuer les prélèvements, ajoute-t-on de même source.

Ils ont été ensuite déposés chez eux, tout en les informant des indications nécessaires pour se conformer au confinement, tenant compte de la sécurité sanitaire des voisins, et ce dans l’attente des résultats des analyses.

“Soucieuse de tirer au clair toutes les circonstances de cette affaire, d’éclairer l’opinion publique et de lever toutes les suspicions qui pourraient être provoquées par les déclarations faites à ce propos, la Wilaya de l’Oriental affirme son attachement à l’application de la loi à l’égard de toute personne soupçonnée de fausses allégations, d’accusations malveillantes et de déclarations mensongères qu’elle attribue à des personnes et à des instances afin de leur porter atteinte”, conclut le communiqué.

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