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La Culture, notre réconfort en période de crise, souffre

« On ne peut pas confiner un peuple si on lui donne pas de la culture » Voilà ce qui est dit ! Nour Eddine Lakhmari, invité de Rachid Hallaouy dans L’Info en Face, n’y est pas allé par quatre chemins. Pour lui, un pays ne peut avancer s’il n’investit pas dans la culture, au même niveau que la science et l’éducation. Un constat d’autant plus clair et palpable en cette période de crise sanitaire où la culture doit nous apporter réconfort et nous rapprocher.

Les femmes et hommes de la politique devront absolument comprendre la place qu’occupe la culture dans les sociétés, pas seulement comme un élément «d’amusement», mais plutôt et surtout pour nourrir les esprits, inviter les gens à réfléchir, les informer et aussi les éduquer.  

Mais cette culture souffre, au même titre que beaucoup d’autres secteurs mais à la différence que des efforts énormes sont consentis pour apporter des solutions et soutenir ses derniers, mais pas encore pour les artistes, écrivains, plasticiens, musiciens, et tous les métiers qui y sont liés. « La culture a toujours été l’enfant orphelin des stratégies gouvernementales, il n’y a qu’à voir le budget qui lui est alloué », regrette Lakhmari qui ne cache tout de même pas qu’il a de l’espoir en la personne du nouveau ministre, Otman Al Firdaous, fraichement nommé aux commandes des secteurs de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.

Que faire alors ?

Un vrai débat engagé, une réflexion sérieuse pour développer le secteur, un budget conséquent et des politiques visionnaires…. Voilà les ingrédients essentiels qui selon le cinéaste pourront permettre une relance culturelle. « Hormis deux initiative du centre cinématographique et de Mehdi Qotbi, je ne pense pas qu’il y est d’autres propositions pour aider les artistes et techniciens qui sont sans revenus depuis le début du confinement», explique l’invité de L’Info en Face. Et d’insister « On ne pourra jamais changer les choses si on n’est pas convaincu que la culture est aussi importante que la médecine et la sécurité. Nous ne devons pas laisser l’autre répondre à notre soif de culture. Notre identité culturelle et imaginaire doit être sauvegardé».

L’appel est donc lancé au gouvernement pour mettre en place une stratégie ciblée pas seulement pour aider et soutenir les femmes et hommes de la culture en ce temps de crise, mais pour dessiner les contours d’une relance du secteur. «Avec une vrai politique culturelle, les artistes sont dans l’obligation de produire de la qualité et d’innover. C’est une responsabilité partagée », reconnait le réalisateur.

 

Politique, femmes, culture, gestion de la pandémie : savez-vous quel est le lien ?

Jamais l’on n’a remarqué ça ! Savez-vous quel est le point commun entre les pays désignés aujourd’hui comme champions de la gestion de la crise sanitaire ? Et bien Rachid Hallaouy et Nour Eddine Lakhmari nous répondent … Ce sont tous des pays dont les politiques sont des femmes ! Et oui, et ce sont les femmes qui, de nature, sont sensibles à l’importance et la valeur de la culture… A méditer !

L’appel de cœur de Lakhmari

En dehors de la culture, Nour Eddine Lakhmari lance un message de cœur à tous les Marocains : « Consommez marocains, voyagez au Maroc, profitez de la beauté de notre pays et aidez-le à se relevez après la crise. Soyez fiers d’être marocains car aujourd’hui, notre identité est fondamentale, une identité faite d’un mélange de cultures qui font notre richesse »… A méditez aussi !

 

 

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