Le plan, qui s'étale sur trois ans, compte mettre en place des mesures de soutien à la création d'emplois dans les segments de la conduite, la vente, le financement, l'entretien et la recharge des véhicules électriques.
«Nous visons à réduire les niveaux de pollution dans la capitale nationale mais aussi à créer des emplois pour donner un coup de pouce à l'économie de Delhi «, a indiqué à la presse le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal.
Le plan favorisera l'adoption des véhicules électriques afin qu'ils contribuent à 25% du nombre total des véhicules neufs d'ici 2024, a-t-il dit.
«Il s'agit d'accélérer le rythme de l'adoption des véhicules électriques dans tous les segments de véhicules, en particulier dans la catégorie de masse des deux-roues, des véhicules de transport public et des transporteurs de marchandises», a ajouté le responsable indien.
En 2019, l'Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes dans le classement établi par la branche de recherche de la société suisse IQAir.
Parmi les mégalopoles de 10 millions d'habitants et plus, la capitale indienne New Delhi est la plus polluée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca ( Bangladesh) et Calcutta (Inde).