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EEP: Découvrez qui sont les bons et mauvais élèves des délais de paiement au Maroc

EEP: Découvrez qui sont les bons et mauvais élèves des délais de paiement au Maroc

Les établissements et entreprises publics marocains (EEP) continuent à faire des efforts pour améliorer leurs délais de paiement. Ceux-ci ont atteint à fin juin 2020 une moyenne de 40,58 jours contre 50,6 jours en juin 2019, et un peu moins que le délai réalisé au mois de mai dernier qui était de 40,93 jours.

«Au niveau global, la tendance positive constatée depuis décembre 2018 se confirme», constate le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration qui a publié ce mercredi sa note désormais mensuelle relative aux délais de paiement déclarés par les EEP au titre du mois de juin 2020.

Le ministère a dévoilé par la même occasion le Top 10 des bons et mauvais élèves des délais de paiement ainsi que la liste les EEP qui ne répondent pas aux réclamations des fournisseurs sur la plateforme «Ajal».

Ainsi, dans la liste des 10 EEP ayant déclaré les délais les plus courts à fin juin 2020, on trouve l’Agence urbaine d’Al Hoceïma (2 jours), la Caisse centrale de garantie (3 jours), l’Agence urbaine d’El Jadida-Sidi Bennour (4 jours), l'Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, l’AREF de la région Dakhla-Oued Eddahab et les agences urbaines de Tanger et de Tétouan (6 jours) ainsi que la Société marocaine d’ingénierie touristique, l'Agence du bassin hydraulique de Drâa-Oued Noun et l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (7 jours).

S’agissant des 10 EEP ayant déclaré les délais les plus longs au 30 juin 2020, le ministère a dénoncé la Sonarges (197 jours), Groupe Al Omrane (134 jours), Royal Air Maroc (123 jours), l’Office du développement de la coopération (101 jours), l’Agence nationale des ports (90 jours), l’Ecole Hassania des travaux publics (88 jours), l’Institut Pasteur (86 jours), l’Agence autonome de distribution d’eau et d’électricité de la Chaouia (84 jours), l’université Moulay Ismaïl de Meknès (80 jours) et enfin l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (79 jours).

Quant aux établissements étatiques qui ne répondent pas aux réclamations des fournisseurs sur la plateforme «Ajal», ils sont au nombre de 14, à savoir : l’Université Hassan II de Casablanca, l’OFPPT, le CHU Mohammed VI d’Oujda, l’Université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), l’Ecole Hassania des travaux publics, l’entraide nationale, l'Agence du bassin hydraulique du Sebou, l’AREF de l’Oriental, les agences urbaines de Berrechi-Benslimane et de Settat, la Caisse pour le financement des routes, l’Office national du conseil agricole et enfin la Soread.

Par ailleurs, le ministère a dénombré quelque 66 établissements qui n’ont pas servi leurs délais de paiement au 30 juin 2020, dont Autoroutes du Maroc, l’Anapec, Archives du Maroc, l’ONEE, l’Office national des aéroports, l’ONCF, l’OCP ainsi qu’un bon nombre d’agences urbaines, de CHU et d’universités.

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