Le Département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient de dévoiler son plan pour la clôture de l’actuelle année universitaire et la préparation de la prochaine rentrée.
Le ministère a ainsi annoncé via un communiqué une série de mesures visant à réduire les déplacements et à alléger la densité dans les établissements universitaires, et ce au regard de la situation épidémiologique du pays dont l’évolution est loin d’être rassurante.
Cet encadrement s’adresse aussi bien aux établissements de l’enseignement supérieur public qu’à ceux du privé, précise le ministère.
Pour ce qui est des mesures relatives à la clôture de l’année universitaire en cours, le département de l’enseignement supérieur a annoncé la date de la tenue des examens reportés de la session du printemps 2019-2020. Celle-ci a été fixée pour le début du mois de septembre.
Ces examens seront organisés à distance pour les établissements à accès limité. Par contre, les épreuves se dérouleront en présentiel pour les établissements à accès ouvert, tout en veillant à l’augmentation du nombre des centres d'examens et à leur rapprochement des étudiants.
S’agissant des mesures en rapport avec rentrée 2020-2021, le ministère a indiqué que les inscriptions sont déjà lancées à travers les plateformes électroniques des établissements universitaires et que l’opération se poursuivra progressivement selon le calendrier fixé par chaque institution, accompagnée d’une simplification des procédures.
Quant à la date de la prochaine rentrée, elle a été fixée à la mi-octobre 2020, sachant que les étudiants auront le choix entre le présentiel en groupes réduits, le distanciel, ou un mix des deux.
Pour ceux qui opteront pour l’enseignement présentiel, le ministère souligne qu’un ensemble de mesures préventives et de protection seront mises en place en coordination avec les autorités publiques compétentes, à savoir : le port du masque obligatoire pour tous à l'intérieur des espaces universitaires, l’instauration de la distanciation entre les étudiants à travers la réduction de leur nombre dans les salles de cours et les amphithéâtres, le lavage et la désinfection réguliers des mains ainsi que l’assainissement continue des espaces de formation et d'éducation.
Toutefois, signale la même source, il sera possible pour chacun des établissements publics ou privés de rédapter le modèle pédagogique initialement adopté pour l’année universitaire 2020-2021 en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique et des changements qui peuvent survenir dans chaque région.
Au sujet des cités universitaires, le ministère s’est contenté d’indiquer que l'Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles planche actuellement sur la définition des conditions objectives et des formules appropriées pour permettre l’ouverture de ces structures, en tenant compte de l'évolution de la situation épidémiologique dans chaque région et dans le plein respect des mesures sanitaires en place, ceci afin de préserver la santé et la sécurité des étudiants résidents et du personnel à la fois.