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Comment éviter la plus grave crise du siècle ? Les six pistes du Pnud

Comment éviter la plus grave crise du siècle ? Les six pistes du Pnud
" La pandémie qui s'est propagée en quelques semaines dans certaines des principales économies avancées et émergentes, provoquant des souffrances humaines incalculables" a déclaré Achim Steiner, administrateur du Pnud.

La pandémie qui sévit actuellement constitue pour Achim Steiner, administrateur du Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), la meilleure preuve que le classement des pays en fonction de leurs revenus et non pas de leur résilience «est trompeur». M. Steiner cite, à titre d’exemple, les États insulaires dont les revenus dépendent largement du tourisme mais qui risquent l’effondrement économique en raison du confinement. Comment alors éviter «la plus grave crise de développement du siècle» ? Six mesures sont à prendre en urgence, à commencer par l’accroissement des dépenses consacrées à l’aide extérieure. L'appel humanitaire COVID-19 est de 2 milliards de dollars. Il ne faut cependant pas réitérer le même scénario d’Ebola pour laquelle les aides financières se sont arrêtées net une fois l’épidémie déclarée vaincue. Mais il ne restait «guère de ressources après la crise initiale pour soutenir les communautés» regrette M.Steiner. Selon ce dernier, l’étape suivante consisterait à «diriger les fournitures médicales rares vers les communautés où elles auront le plus d’impact». En prenant l’exemple de la concurrence pour la fabrication des respirateurs artificiels entre les pays disposant d’une économie robuste et un système sanitaire efficace, l’auteur s’interroge sur «l’impact d’une telle concurrence entre les pays qui n’ont ni l’un ni l’autre». L’ouverture des frontières aux échanges de biens et de services et la réduction des frais d’envoi d’argent vers les pays en développement font également partie des mesures proposées par le Pnud. «En temps de crise, (les fonds envoyés de l’étranger) sont pour beaucoup l’unique ligne de vie, en particulier pour les personnes vivant dans des pays où la protection sociale et les autres filets de sécurité publics sont limités ». Il serait également salutaire de S’attaquer à la hausse de la dette. «La Banque mondiale et le FMI ont appelé à une suspension du remboursement de la dette des pays les plus pauvres » rappelle celui qui préconise de ne pas «oublier les autres crises»  comme celle des migrants et de l’urgence climatique

 

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