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La FIFA ouvre la porte à Munir El Haddadi pour défendre les couleurs du Maroc

La FIFA ouvre la porte à Munir El Haddadi pour défendre les couleurs du Maroc

L’amendement assouplissant les critères d’éligibilité en équipe représentative des joueurs binationaux, adopté vendredi à la majorité par le 70e congrès de la FIFA, est une victoire pour le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, porteur de cette loi. Cet amendement va permettre à un joueur binational ayant déjà représenté son pays d’accueil en match officiel de changer de maillot s’il remplit un certain nombre de critères :

- Avoir seulement 21 ans à l’époque où il a joué pour l'association actuelle son dernier match d’une compétition officielle,

- Ne pas avoir joué plus de trois fois au niveau international « A » pour son association actuelle, dans quelque discipline de football que ce soit, lors d’une compétition officielle ou non officielle ;

- Ne jamais avoir participé à un match au niveau international « A », dans quelque discipline de football que ce soit, lors d’une compétition finale d’une Coupe du Monde de la FIFA ou d’une compétition organisée par une confédération.

-  Avoir passé au moins trois années depuis la dernière fois où il a joué pour son association actuelle au niveau international « A », avant de faire sa demande de changer de nationalité sportive.

Cet amendement offre, en effet, à un joueur comme Munir El Haddadi, qui a défendu en 2014 les couleurs de l’Espagne, pendant 13 minutes lors d’un match officiel, la possibilité de jouer pour le Maroc. Les joueurs binationaux qui sont dans la même situation que lui et qui répondent aux critères fixés par la FIFA peuvent changer de nationalité sportive. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à ce vendredi puisqu’un joueur ayant disputé ne serait-ce qu’une minute pour équipe nationale en match officiel n’a plus le droit de défendre un autre maillot. Certains pays européens sélectionnent souvent des joueurs à fort potentiel et les font jouer quelques minutes et ensuite ils les ignorent. C’est de façon que plusieurs joueurs ont vu leur carrière internationale s’arrêter à un ou deux matches avec les sélections des pays d’accueil. 

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