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La Fondation Attijariwafa bank donne la parole aux jeunes

 La Fondation Attijariwafa bank donne la parole aux jeunes
Ph : Seddik

La Fondation Attijariwafa bank poursuit son cycle de conférences « Échanger pour mieux comprendre » autour, cette fois-ci, de la thématique : « Nouveau modèle de développement : la parole aux jeunes ». Cette rencontre organisée jeudi 30 janvier à Casablanca , en partenariat avec les associations Atlas 4 Development, JCI et TIZI, a permis d’échanger sur les attentes des jeunes à propos du nouveau modèle de développement du Maroc, et de souligner l’importance de leur contribution à la réflexion nationale, entamée par la Commission spéciale pour le Nouveau Modèle de Développement créée en décembre dernier.

« Si notre Fondation a pris l’initiative d’être le catalyseur de ce débat, c’est qu’il est important pour l’avenir de notre pays, de donner la parole à ces jeunes formés et engagés sur le terrain, pour connaître leur perception des problèmes actuels et les solutions qu’ils préconisent pour favoriser un développement économique et social inclusif, autrement dit, qui bénéficie à tous nos concitoyens. Notre démarche citoyenne se veut donc constructive et consensuelle, de manière à faire émerger des recommandations précises, réalistes et réalisables à court et moyen termes », a souligné Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa bank, dans une allocution lue en son nom par Saloua Benmehrez, directrice exécutive en charge de la Communication Groupe.

Hatim El Otmani, président d’Atlas 4 Development, a saisi cette occasion pour présenter les premiers résultats du sondage effectué auprès des réseaux des associations Atlas 4 Development, JCI et TIZI, à propos des attentes des jeunes. Il en ressort que les priorités portent sur l’éducation, la santé, la justice et le développement durable notamment.

«Le Maroc doit relever de nombreux défis, mais n’oublions pas que plusieurs choses fonctionnent et qu’il faut les valoriser. Nous devons tous être des acteurs de changement. Pour cela, il nous faut une prise de conscience générale pour assumer pleinement notre rôle de citoyen et notre responsabilité. De ce fait, une révolution culturelle s’impose pour lutter contre la culture de l’attentisme et de la déresponsabilisation », a fait savoir le président de l’Association MCISE.

Pour sa part, Ayman Cherkaoui, responsable du développement stratégique au sein de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, a préconisé, lors de son intervention, de créer un réseau intergénérationnel, de créer des emplois verts qui répondent aux nouveaux besoins du Maroc, de faire émerger une civilisation écologique en valorisant les pratiques ancestrales, notamment agricoles.

De son côté, Karim Tahri, président de l’association TIZI, a mis l’accent sur la crise de confiance qui commence à se sentir au sein de la jeune génération. «Aujourd’hui, seul 1% des jeunes participent à la vie politique, cela veut dire qu’il n’y a pas de relève. La politique fait peur aux jeunes. Pour régler la crise de confiance dans les institutions, la reddition des comptes doit s’appliquer à tous », a-t-il alerté.

Pour la présidente de l’association JCI Maroc, Sara Maalal, les jeunes ont besoin de mieux se connaître et se découvrir pour mieux se défendre. «  Il est indispensable d'offrir aux jeunes des cursus de formation adaptés à leur profil pour développer des aptitudes en communication et en soft skills. Ces formations sont très utiles parce qu’ils permettent aux jeunes de devenir des citoyens actifs, capables de trouver des solutions durables aux maux de la société », a-t-elle recommandé.  

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