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Par empreinte numérique, on entend la mesure quantitative de la présence d’une « entité » sur la toile : media sociaux, blogs, forums, presse, et sites web. Cette présence est exprimée en nombre de personnes touchées par les publications de telle ou telle entité. Ce baromètre compare ainsi les empreintes numériques des institutions gouvernementales, notamment les ministères, des partis politiques, des syndicats, et des collectivités territoriales pour mettre en exergue les « parts de présence » de chacun et les évolutions dans le temps. Les résultats publiés dernièrement retrace l’emprunte numérique de ces acteurs sur une deux périodes : de décembre 2019 à février 2020 d’une part et de mars à mai 2020 d’autres parts et en mesure l’évolution. Premier constat à retenir, la forte progression de l’emprunte numérique des ministères et plus particulièrement le ministère de la Santé
En effet, pandémie oblige, les internautes à la recherche de l’information crédible ont pris l’habitude durant ces derniers mois de consulter directement les sites des ministères. De l’autre côté, il faut dire que ces derniers ont fait des efforts énormes pour tenir leurs données à jour coupant ainsi complètement avec le manque d’information qui les caractérisaient auparavant.
« Globalement, l’empreinte numérique de l’action gouvernementale a largement explosée pendant la crise Covid-19 (+1400%) et chaque marocain ayant accès à internet aura été exposé +1 publication gouvernementale par jour pendant les 3 mois de crise », note un communiqué. Et de préciser que c’est le ministère de la Santé qui se taille la « part du lion » avec un progression de plus de 700%, suivi du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie Verte et Numérique avec une présence numérique multipliée par 3.
Les partis politiques ne sont pas restés absent du paysage pendant cette période, note la même source, avec également une belle progression de près de 400%. Dans le détail, le PJD a réussi à presque doubler sa présence sur internet. Le RNI lui a légèrement régressé tout en maintenant la deuxième place en terme d’emprunte numérique. Alors que le Parti de l’Istiqlal enregistre la plus forte progression pendant la crise avec +115% par rapport à la période de décembre 2019 à février 2020.
