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L'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l'Association des universités du Commonwealth (ACU), et l'Association internationale des universités (AIU), ont officialisé leur partenariat dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Les trois associations, qui représentent plus de 2.000 établissements d'enseignement supérieur dans plus de 140 pays, ce qui leur confère «une base solide pour défendre l'enseignement supérieur à l'échelle internationale», ont formalisé leur collaboration par un protocole d'accord, signé lors du Forum politique de haut niveau des Nations Unies (7-16 juillet).
Ce protocole d'accord souligne l'engagement des associations internationales dans trois domaines prioritaires de collaboration : l'enseignement supérieur pour le développement durable, la qualité et la vitalité des systèmes d'enseignement supérieur et l'internationalisation de l'enseignement supérieur.
A cet effet, un groupe de travail conjoint, composé de représentants de chaque association, sera mis en place pour élaborer un plan de travail, coordonner les actions de sensibilisation et suivre l'évolution des activités développées dans le cadre du protocole d'accord.
Le Forum politique de haut niveau des Nations unies est une plateforme essentielle pour les trois organisations, qui ont profité de cet événement pour promouvoir davantage le rôle de l'enseignement supérieur dans le développement durable, indique un communiqué de l’AUF parvenu à la MAP.
Ce Forum, qui constitue un grand rendez-vous onusien de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), offre l’occasion pour les Etats, la société civile et les entreprises de souligner les efforts qu’ils ont déployés pour réaliser les ODD et échanger sur les bonnes pratiques.
Selon les trois associations, les universités sont la clé vers des sociétés plus saines, plus vertes et plus justes. Leur réponse à la pandémie de COVID-19 a démontré la contribution essentielle qu'elles apportent à leurs communautés. « Aucun des 17 Objectifs de développement durable (ODD) ne peut être atteint sans la contribution de l'enseignement supérieur - par la recherche, l'enseignement et l'engagement communautaire », estiment-elles.
De même, soulignent les trois associations, L'enseignement supérieur est la pierre angulaire d'un écosystème éducatif solide et durable, et développe la pensée critique et les compétences requises par des citoyennes et citoyens engagés. «Son internationalisation, par le biais de partenariats et de la mobilité, est essentielle à la vitalité du secteur au niveau mondial», affirment-elles.
Elles estiment également que «le besoin d'un enseignement supérieur équitable et de qualité est sans doute plus important que jamais, tout comme la nécessité de défendre le rôle de l'enseignement supérieur dans le développement durable aux plus hauts niveaux, comme aux Nations unies». «Cela nécessite une réponse globale rendue possible par la coopération internationale», soutiennent les trois associations.
Pour la directrice générale et secrétaire générale de l'ACU, Joanna Newman,«la collaboration internationale dans l'enseignement supérieur est plus importante que jamais. Ce protocole d'accord avec nos partenaires, l'AUF et l'AIU, nous permettra de nous appuyer sur nos activités complémentaires existantes et de développer des initiatives conjointes pour engager nos membres et le secteur de l'enseignement supérieur au sens large».
De son côté Slim Khalbous, recteur de l'AUF, a déclaré que «la force du rapprochement entre les trois plus grandes organisations universitaires mondiales réside essentiellement dans la complémentarité entre des positionnements exclusifs et des offres différentes sur plusieurs plans, aussi bien sur le plan de la présence géographique, de l'arrière-plan culturel, de l'organisation institutionnelle, que des thématiques prioritaires», soulignant que le protocole d'accord signé entre les trois organisations valorise cette diversité nécessaire pour un rôle plus actif et plus reconnu de l'enseignement supérieur dans le monde.
Selon la secrétaire générale de l'AIU, Hilligje van't Land, «une coopération internationale et multiculturelle forte dans le domaine de l'enseignement supérieur conduira au développement d'un monde plus durable». «Ce partenariat contribue à cette dynamique et favorisera les approches institutionnelles et interdisciplinaires globales des questions analysées, débattues et enseignées dans les universités du monde entier, tout en les reliant aux 17 ODD adoptés dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations unies», a-t-elle indiqué, soulignant que «cela permettra d'améliorer la qualité globale de l'enseignement supérieur».
