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«Je continuerai à préconiser une bonne solution, mais nous, dans l'UE, devons nous préparer pour le cas où un accord ne serait pas conclu», a souligné la chancelière devant la chambre des députés allemands.
«Dans une situation extraordinaire, nous avons besoin de solutions spéciales pour que l'Europe puisse sortir renforcée de cette crise extraordinaire» relative au nouveau coronavirus, a ajouté Angela Merkel.
«Je dois dire que les positions des États membres sont encore très éloignées les unes des autres» sur un accord de relance économique, a, toutefois, estimé la chancelière allemande.
Le coup d'envoi de cette présidence a été symboliquement donné mardi soir avec la projection sur la mythique Porte de Brandebourg à Berlin du slogan, décliné en plusieurs langues, «Tous ensemble pour relancer l'Europe».
La présidence allemande va débuter avec un sommet des dirigeants européens organisé les 17 et 18 juillet à Bruxelles, décisif pour l'avenir de l'Europe.
Les 27 vont tenter d'y trouver un accord sur le projet de plan de relance de 750 milliards d'euros face au coronavirus, avec pour la première fois des fonds empruntés en commun par l'UE.
