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Deux lauréats finalistes du programme « start-up d’Etat »

Le programme « start-up d’Etat », qui a connu la participation de 180 candidats ayant répondu à un appel à projets intraprenariaux lancé au sein de 8 administrations et entreprises publiques marocaines, a permis de désigner 2 lauréats qui bénéficieront en 2021 d’un accompagnement personnalisé pour promouvoir un service public innovant.

Dans le cadre de la mise en place du programme « start-up d’Etat », soutenu conjointement par l’Agence de Développement du Digital (ADD) et l’Agence Française de Développement (AFD), 180 candidats ont participé à l’appel à projets intraprenariaux lancé au sein de 8 administrations et entreprises publiques marocaines. Ce jeudi 17 décembre, un hackathon, impliquant une dizaine de finalistes, a permis de désigner deux candidats gagnants : Yassine Moumad, au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports et Salima Hda au niveau de Bank Al-Maghrib. Le premier lauréat propose un projet qui consiste à développer la production de contenus audio visuels destinés aux réseaux sociaux à travers la transformation des Maisons des Jeunes et la seconde lauréate s’est distinguée avec un projet d’accélération de l’éducation financière au Maroc.

C’est donc ce jeudi 17 décembre 2020, que s’est tenue la finale du programme « Startup d’Etat ». Un programme innovant « de conception agile de services publics numériques, inspiré de la méthode utilisée au sein de l’incubateur public français « Beta.gouv.fr », qui vise à conduire une expérimentation complète de mise en œuvre d’un dispositif de Startups d'État au sein de l'administration marocaine et à permettre à l’ADD et aux administrations partenaires d’appréhender cette méthode par la pratique », indique un communiqué.

Mais qu’est-ce qu’une Startup d’État ? C’est un service public numérique développé par une équipe autonome pour répondre à un problème concret lié à une politique publique. Elle a pour objectif d’améliorer un service public et n’a, le plus souvent, pas de personnalité juridique propre au moment de son lancement.

Huit administrations et entreprises publiques ont participé à ce programme. Parmi les 180 idées de start-ups soumises par des intrapreneurs issues de ces administrations, 9 finalistes ont été retenus pour défendre leur projet devant un jury composé d’experts marocains et français.

A cette occasion, un protocole d’accord de financement et de mise en œuvre de ce programme pilote a été signé en présence de Hélène Le Gal, Ambassadrice de France au Maroc, de Henri Verdier, Ambassadeur de la France pour le numérique, de Youssef El Bari, SG du Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, Sidi Mohammed Drissi Melyani, DG de l’ADD et Mihoub Mezouaghi, Dir. de l’AFD au Maroc, indique la même source.

A noter que les deux lauréats de ce programme vont bénéficier d’un accompagnement tout au long de l’année 2021 par une équipe constituée d’experts de l’innovation dans les services publics pour créer ou améliorer dans un délai court un service public.

Intervenant à cette occasion, Mme Le Gal a indiqué que «nous vivons une accélération de la digitalisation de nos économies, qui constitue une opportunité supplémentaire d’approfondir et de stimuler notre coopération bilatérale. En ce sens, le numérique sera l’un des 4 axes prioritaires de notre nouveau pacte économique franco-marocain. » De son côté, M. Mezouaghi a noté que « ce programme répond principalement à deux enjeux majeurs dans un contexte post-covid: d’abord celui de promouvoir davantage le levier numérique au service d’une amélioration du service public et celui de révéler le potentiel d’initiatives et d’innovation des administrations et des opérateurs publics.» M. Melyani a, quant à lui, affirmé qu’ « en mettant en œuvre ce projet, nous souhaitons expérimenter cette démarche de Start-up d’Etat au sein de l’administration marocaine et permettre aux intrapreneurs d’explorer d’ores et déjà des solutions concrètes à une ou deux problématiques liées à l’amélioration des services publics. En fonction des résultats, cette démarche pourrait être généralisée par la suite.»

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