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Mardi 19 Mars 2024
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OIT : Un jeune sur six privé d'emploi en raison de la pandémie

Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), plus d'un jeune sur six a cessé de travailler depuis le début de la pandémie de Covid-19 et ceux qui ont conservé leur emploi ont vu leur temps de travail diminuer de 23 pour cent.

La quatrième édition de l’Observatoire de l’OIT intitulée "le Covid-19 et le monde du travail" souligne que la progression forte et rapide du chômage chez les jeunes depuis février dernier touche davantage les jeunes femmes que les jeunes hommes.

La pandémie inflige, en effet, un triple choc aux jeunes: non seulement elle ruine leurs perspectives d’emploi, mais elle perturbe aussi leurs études et leurs formations et constitue une entrave pour ceux qui veulent accéder au marché du travail ou cherchent à changer d’emploi.

«Faute de prendre d’urgence des mesures énergiques pour améliorer la situation des jeunes, nous allons peut-être devoir assumer l’héritage du virus pendant des décennies. Si leurs talents et leur énergie sont mis à l’écart en raison de l’absence de possibilités d’emploi et de formation, c’est notre avenir à tous qui en pâtira et il sera beaucoup plus difficile de reconstruire une économie meilleure dans la période d’après Covid-19», avertit le DG de l’OIT, Guy Ryder.

L’Observatoire préconise, dans ce sens, l’adoption de réponses urgentes, à grande échelle et ciblées pour soutenir les jeunes, par exemple sous la forme de vastes programmes de garanties d’emploi et de formation dans les pays développés, et de programmes à forte intensité d’emploi et de garanties d’emploi dans les économies à revenu faible ou intermédiaire.

Avec un taux de 13,6 pour cent en 2019, le chômage des jeunes était déjà plus élevé que dans tout autre groupe de population. Environ 267 millions de jeunes étaient sans emploi et ni scolarisés ni en formation. Les 15-24 ans qui travaillaient occupaient généralement des formes d’emploi les rendant plus vulnérables, soit parce qu’il s’agissait d’emplois mal rémunérés ou d’emplois informels, soit du fait de leur statut de travailleurs migrants.

Pour consulter l'intégralité du rapport, cliquez sur télécharger 

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