Face au crash du prix du pétrole et aux effets de la pandémie mondiale actuelle, les acteurs africains, à travers la Chambre africaine de l’énergie (AEC) et américains, via l’IAGC (l'association commerciale mondiale de l'industrie géophysique et d'exploration, du pétrole et du gaz) unissent leurs forces pour proposer une batterie de mesures d’atténuation et de soutien au nom de l’industrie pétrolière et gazière. Objectif : atténuer les pertes d’emplois prévues et l’abandon de projets viables en Afrique. «Bien que les producteurs de pétrole africains ne soient pas en mesure de modifier individuellement le marché actuel et la dynamique de la santé mondiale, ils ont la capacité, en tant que régulateurs, d’influencer positivement l’environnement des affaires dans leurs pays respectifs avec des politiques de bon sens» indique l’AEC dans un communiqué.
A noter que la Chambre africaine de l’énergie a publié sur son site internet l’agenda du secteur énergétique africain. Il comporte des demandes et mesures clés comprenant notamment la suppression des impôts sur les sociétés de services pendant six mois, la suppression des retenues à la source, l’accord d’extensions à tous les projets d’exploration pour 24 mois et l’extension des périodes non exclusives de confidentialité des données géophysiques à un minimum de 15 ans lorsqu’elles ne sont pas déjà en place.
