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Mardi 19 Mars 2024
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Le PPS chez la CGEM pour parler développement économique et social du pays

Le PPS chez la CGEM pour parler développement économique et social du pays

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a accueilli, lundi, une délégation du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), conduite par son secrétaire général Nabil Benabdallah, venue débattre autour de différents sujets liés au modèle de développement économique et social du Royaume.

Les représentants du parti du Livre ont été reçus par le président et le vice-président général de l’organisation patronale, Chakib Alj et Mehdi Tazi, en présence des chefs de plusieurs commissions de la CGEM ainsi que du président du groupe du patronat à la Chambre des conseillers.

«Lors de cette réunion, Chakib Alj a soulevé plusieurs points, notamment en rapport avec le rôle de locomotive que doit jouer l’industrie dans notre économie, l’intégration de l’informel, l'écologie et la mise en place d’un climat des affaires et d’un soutien aux TPE-PME afin de renforcer leur émergence et leur accompagnement», indique la CGEM dans un communiqué.

Il a également insisté sur la nécessité d’un nouveau pacte triangulaire entre le Citoyen, l’Entreprise et l'État pour réinstaurer la confiance et promouvoir un développement économique durable et inclusif, ajoute la même source.

Pour sa part, Mehdi Tazi a présenté les mesures phares du plan de la CGEM pour la relance de l’économie nationale visant la sauvegarde de l'offre et une sortie de crise saine, la stimulation de la demande par un rôle plus interventionniste de l'État et la mise en place de mécanismes transverses pour l'accélération de la transformation de l'économie nationale.

De son côté, le secrétaire général du PPS a exposé des propositions pratiques pour dépasser avec succès la phase immédiate de sortie du confinement. «Ces propositions s’inscrivent dans le cadre du “contrat politique nouveau” du parti qui s’articule autour de la mise en œuvre d’un plan économique de relance, de l’éradication de la précarité et de la pauvreté, de la concrétisation de la justice sociale et de la promotion de la culture, ainsi que de l’approfondissement de la vie démocratique et de l’édification institutionnelle», est-il précisé.

Nabil Benabdallah a également mis l’accent sur le rôle de l’État dans la mise en œuvre d’un plan stratégique intégré prenant en considération les nouvelles priorités, l’instauration des systèmes d’orientation de la production et de la consommation, le contrôle et la régulation de la concurrence, des prix, de la qualité, la protection du consommateur, ou encore la priorisation de l’investissement public pour soutenir de grands plans économiques et industriels de développement et des secteurs stratégiques avec l’adoption d’approches financières et budgétaires innovantes.

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