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La problématique des personnes à besoins spécifiques au cœur d’un plaidoyer

Mohamed Karrat a présenté son film « Petits Rêves » dans le cadre de la compétition officielle de la 21ème édition du Festival National du Film à Tanger, en présence du staff artistique et technique du long métrage.

Un film où Mohamed Karrat évoque les problèmes que rencontraient les personnes à besoins spécifiques dans les années 80. C’est le cas de Brahim, l’héroïne du film, qui n’a pas pu entrer à l’école à cause de son handicap physique depuis son enfance. A 18 ans, il décide de poursuivre en justice le directeur de l'école qui avait refusé de l'inscrire lorsqu'il avait sept ans. C’est sa rencontre avec Hamid l'avocat qui lui a donné cette idée. Mais, les choses se développent et prennent une autre tournure dès le commencement du procès. Sachant que l’avocat n’a pas voulu lâcher prise, malgré les menaces du côté adverse. « Il était tant de revoir le destin de ces gens en difficultés, de leur donner le minimum de leurs droits et besoins, en créant d’autres lois pour les soutenir. Car, ils ne veulent pas devenir un problème dans la société, comme l’a dit le personnage du film », précise le réalisateur Mohamed Karrat. Pour sa part, l’acteur Rachid El Ouali, a assuré que le rôle qu’il a joué dans ce film ne lui est pas indifférent, car il a toujours été du côté de ces personnes à besoins spécifiques, qu’il connait très bien les difficultés qu’elles endurent, elles et leurs familles. « Mais, il se trouve qu’en plus de cela, elles sont lésées par la loi et beaucoup sont parties sans la moindre reconnaissance et sans aucun droit le plus élémentaire, même un banc de classe. C’est le cas de Brahim qui n’a pas eu la chance d’étudier. D’où, le réalisateur a, symboliquement, fait sortir son cercueil de l’école. Dans ce film, il y avait un grand travail sur le côté dramatique dans le but de toucher avec l’émotion le maximum de gens, surtout les responsables ». 

De son côté, l’acteur Hicham El Ouali a assuré que l’importance de ce film réside dans le fait qu’il sera un moyen pour remettre en question notre vision vis-à-vis de ces personnes, en les considérant comme une partie indissociable de notre société, auxquelles nous devons penser sérieusement.

C’est pour cela que le film se termine avec la phrase très touchante : Il est né handicapé et décédé analphabète ». Pour ce long métrage, le casting a été composé, en plus de Kamal Haimoud, Rachid et Hicham El Ouali, de Nisrine Toumi, Saadia Azgoune, Hassan Foulane, Abdelatif Khamouli, Ahmed Oulad, Sanaa Jabrane et Salah Dizane.

 

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