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Retour à la normale pour les pharmaciens. Après la période mouvementée du weekend du 14/15 mars dernier, suite à la décision de l’arrêt de la scolarité, qui augurait d’un confinement sanitaire général, les choses sont rentrées dans l’ordre.
Excepté les mesures de sécurités renforcées instaurées par certains pharmaciens et leur personnel (port de masque, de gants, respect de la distance sécuritaire avec les clients ou l’interdiction ferme de l’accès à l’intérieur de l’officine), le service poursuit son train-train habituel.
«Après la ruée enregistrée le weekend dernier pendant laquelle des clients demandaient de grands volumes de certains médicaments, 20 à 30 boîtes dans certains cas, la situation s’est calmée», indique un pharmacien au quartier Aïn Sebaa à Casablanca. «Les médicaments les plus prisés étaient la vitamine C, le paracétamol, les médicaments pour les maladies chroniques, notamment le diabète, le cholestérol, les maladies cardiaques… Le lait infantile, les masques chirurgicaux, les gants et les gels hydro alcooliques ont également étaient très demandés», explique-t-il.
A présent, l’activité est très normale et, en dehors de la vitamine C, tous les médicaments sont disponibles, de manière habituelle.
Certains types d’aérosols (pulvérisateurs contre l’asthme et les allergies), d’antalgiques ainsi que de laits infantiles sont plutôt rares.
Mais ce sont les masques chirurgicaux, les gants et l’alcool à usage médical, qui sert de base à la préparation des gels hydro alcooliques, qui sont rarissimes, ou trop chers.
Selon un pharmacien exerçant à Azemmour, le prix de cinq litres d’alcool médical peut atteindre désormais jusqu’à 1.300 DH, au lieu de 450 DH en temps normal.
Quant aux masques, le prix d’une boîte de 50 unités, qui était de 60 DH auparavant, a atteint 450 DH (dans un célèbre site de e-commerce) et celui de 50 paires de gants 150 DH au lieu de 45 DH. Face à cette pénurie et cherté, les masques chirurgicaux et les gants sont désormais vendus à l’unité.
