La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 impacte sans équivoque l’économie nationale. Mais si des secteurs stratégiques comme le tourisme et le transport aérien ont sombré dans la crise, d’autres n’en auront pas réellement subi les effets ou du moins dans une moindre mesure.
D’ailleurs, les ministères de l’Industrie, de l’Agriculture et de l’Energie ont publié au BO daté du 30 avril (version arabe) des arrêtés fixant la liste des secteurs, activités et filières qui ne sont pas considérés comme étant en difficulté et dont les opérateurs ne pourront pas du coup bénéficier des dispositions de la loi 25-20 notamment celles relatives aux déclarations des salariés en arrêt de travail.
La liste arrêtée par le département de l’Industrie comprend 6 grands secteurs qui ne sont pas jugés en difficulté : le commerce des produits agroalimentaires, le commerce des produits et matériels médicaux et semi-médicaux, la chimie, la plasturgie, l’industrie du papier-carton et l’industrie pharmaceutique.
La liste du ministère de l’Agriculture renferme quinze activités en plus du secteur de la pêche. Il s’agit, entre autres, de la minoterie, l’industrie sucrière, la transformation laitière et la production des poussins, poulet et œufs de consommation. L'intégration de la filière avicole dans cette liste ne devrait pas plaire à la profession qui avait déclaré au "Matin" avoir du mal à liquider ses stocks de poulets et œufs de consommation, en raison de la fermeture des restaurants et hôtels et de l’annulation des fêtes familiales.
Enfin, le département de l’Energie, lui, liste quelques activités comme l’importation, le stockage et le transport des hydrocarbures et les travaux et services en rapport avec les énergies renouvelables.