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Sept œuvres marocaines participent à la 31e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2020, dont le coup d'envoi a été donné à Tunis dans la soirée du vendredi 18 décembre 2020. Considéré comme l'un des plus anciens événements cinématographiques arabes et africains, la festival intervient cette année dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus (Covid-19).
Dans le détail, la cérémonie d'ouverture de cet événement a réuni un nombre limité de cinéastes et de personnalités du milieu de l'art et de la culture, en raison des mesures préventives mises en place pour lutter contre la propagation de la Covid-19. Cette édition rétrospective des JCC met en avant de nombreux films africains et arabes, sortis entre 1966 et 2019, ayant marqué l'histoire des JCC depuis la création du festival en 1966. Des œuvres cultes et d'autres productions moins connues, sont à l'affiche de cette édition qui se tient en format réduit, du 18 au 23 décembre.
Dans la section «Best off» de courts-métrages, le Maroc sera représenté par «Tikitat A Soulima» d'Ayoub Layoussoufi, «Trajets» de Faouzi Bensaid, «Aya Va à la plage» de Maryam Touzani et de «Chiens errants» de Yasmine Kassari. Le cinéma marocain sera également représenté dans la section «Best off» par le long-métrage «Wechma» de Hamid Bennani, et dans la catégorie «Coups de cœurs» par «Ali Zaoua, le prince de la rue» de Nabil Ayouch et «C'est eux les chiens» de Hicham Lasri.
Par ailleurs, à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, un hommage a été rendu à l'artiste égyptien Abdelaziz Makhyoun pour l'ensemble de ses œuvres cinématographique. Recevant le Tanit d'Or honorifique, Makhyoun a exprimé sa joie pour l'hommage que lui a rendu l'un des prestigieux festivals de la région.
