Connexion
"Le télétravail au Maroc: Nouveaux espaces, nouvelles temporalités : Nouveaux rapports au travail ?" est l’intitulé d’une nouvelle étude parue récemment et élaborée par l'enseignant-chercheur Hammad Sqalli, enseignant-chercheur à Economia, HEM Research Center. Titulaire d'un doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Aix-Marseille III et enseignant des théories des organisations, M, Sqalli affirme que la mise en place du télétravail implique un véritable "changement de paradigme" qui nécessite de nouveaux règlements, voire une loi-cadre qui normerait la pratique du télétravail. Une loi qui aura pour objectif de limiter les abus et les risques, régler les différends en cas de problèmes et encadrer les problématiques d'assurance et de rémunération, précise le document.
La nature de l'activité, la nature du poste et de la tâche, la position hiérarchique, l’appétence de travailler seul ou en groupe dans un espace physique commun, la culture de l’entreprise et le degré d’intégration du télétravail et au niveau d’exigence et aux sollicitations au bureau ou à domicile… sont autant de facteurs qui, selon l'auteur, influent directement sur la perception du télétravail.
Toujours Selon l’étude , cette perception est liée à la conception du bien-être de tout un chacun, des ressources et contraintes budgétaires et du rapport au changement,
Autres point saillant : la progression lente et régulière du télétravail dans le monde s'accompagne de la convergence de nombreux enjeux sociaux, économiques, politiques, voire environnementaux qui nécessitent un changement de paradigme voie de la manière de faire.
Force est de constater que le télétravail constitue dans cette perspective une économie d’énergie et donc financière pour l’entreprise.
Cette étude est réalisée durant la période allant de mars à juin 2020
