Très nette perte d’altitude pour le transport aérien. Le trafic mondial de passagers a, en effet, chuté de 52,9% en mars dernier par rapport à mars 2019, plombé par l’impact des mesures gouvernementales destinées à ralentir la propagation de COVID-19. Ce qui constitue la baisse la plus importante de l’histoire récente du secteur, note l’Association du transport aérien international (IATA) dans un communiqué. Cette chute a touché plus le trafic de passagers internationaux (-55,8%) que le trafic intérieur (-47,8%). Toutes les régions ont subi des baisses de trafic à deux chiffres, dont l’Afrique qui a enregistré un repli de trafic de 42,8% pour le marché de passagers internationaux.
« Le mois de mars a été désastreux pour l’aviation. Les compagnies aériennes ont ressenti l’impact croissant des mesures reliées à la COVID-19, comme les fermetures de frontières et les restrictions à la mobilité, y compris dans les marchés intérieurs. La demande est au même niveau qu’en 2006, mais nous avons les flottes et le personnel nécessaires pour le double. Pire encore, nous savons que la situation s’est détériorée davantage en avril et les indices laissent entrevoir une reprise lente », a déclaré Alexandre de Juniac, directeur général de l’IATA.
