Ce sont les principales conclusions d’un sondage Ipsos réalisé durant l'été et publié ce mardi. Cette enquête a été menée auprès de près de 20.000 adultes de 27 pays au nom du Forum économique mondial. Parmi cette cible, 74% conviennent que «si un vaccin contre la COVID-19 était disponible, je l'obtiendrais». Cependant, seulement 37% sont fortement d’accord et 37% sont « plutôt d' accord ». Dans l'ensemble, 26% sont en désaccord (15% plutôt en désaccord et 12% fortement en désaccord).
Les pays où l'intention de vaccination Covid-19 est la plus élevée sont : la Chine (97%), le Brésil (88%), l'Australie (88%) et l'Inde (87%). Ceux où il est le plus bas sont : la Russie (54%), la Pologne (56%), la Hongrie (56%) et la France (59%).
A la question de savoir si le vaccin pourrait être disponible avant la fin de l’année en cours, 59% se disent pas convaincu, dont 23% le sont fortement et 36% moyennement. Les 41% restants préfèrent y croire.
Pour cet indicateur aussi, la Chine affiche son optimisme puisque 87% des personnes interrogées s'attendant à ce qu'un vaccin soit prêt cette année. Ce même avis est aussi partagé en Arabie saoudite (75%) et en Inde (74%).
En revanche, le scepticisme prévaut en Allemagne, en Belgique, au Japon et en Pologne, où moins d'un adulte sur quatre estime qu'aucun vaccin ne sera disponible au cours des quatre prochains mois.
La principale raison citée par les opposants au vaccin, quelques 5.000 adultes ayant indiqué qu’ils n'avaient pas l'intention de se faire vacciner contre la COVID-19, on trouve la crainte d’inefficacité ou d’effets secondaires sur la santé. En effet, dans chacun des 27 pays, la raison n ° 1 est l'inquiétude concernant les effets secondaires, cités par 56% dans le monde (de 70% en Espagne et 68% en Suède à 41% en Argentine et 40% en Arabie saoudite). La deuxième raison la plus courante est le doute sur son efficacité, cité par 29% dans le monde (de 44% en Russie et en Pologne à seulement 12% en Chine et 9% au Mexique). L'opposition catégorique aux vaccins est citée par 17% de ceux qui n'obtiendraient pas de vaccin COVID-19 dans le monde, mais jusqu'à 30% en Russie et en Italie.