L'EMA devrait se réunir le 29 décembre au plus tard afin de décider si elle accorde ou non une approbation conditionnelle au vaccin développé par le géant pharmaceutique américain Pfizer en partenariat avec la biotech allemande BioNTech.
Côté britannique, plusieurs membres du gouvernement ont estimé que la sortie du pays de l'Union européenne lui avait permis d'accélérer la validation du vaccin avant ses voisins européens en s'étant libéré des règles communes.
Le Royaume-Uni, en période de transition jusqu'au 31 décembre, reste techniquement jusqu'à cette date soumis aux règles européennes, notamment en terme de médicaments, mais a approuvé le vaccin en vertu d'une mesure d'exception.
«L'EMA estime qu'une autorisation de marché conditionnelle est le mécanisme de régulation le plus approprié pour faire face à l'urgence créée par la pandémie actuelle», a expliqué l'agence dans un communiqué envoyé à l'AFP.
Lors d'urgences de santé publique, les laboratoires peuvent demander à l'EMA une autorisation conditionnelle pour accélérer fortement un processus qui dure normalement plusieurs années.
Selon le régulateur européen, cela implique un «cadre solide et contrôlé» d'étude des données du laboratoire et d'importants essais cliniques avant toute décision.
«Ce sont des éléments essentiels pour assurer un haut niveau de protection des citoyens durant une campagne massive de vaccination», a ajouté l'Agence.