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Casablanca: des plasticiens marocains et africains participent à une exposition d'art collective

Casablanca: des plasticiens marocains et africains participent à une exposition d'art collective
«Reflet» renferme une soixantaine d'œuvres d'artistes professionnels et amateurs dont le dénominateur commun est de faire connaitre leurs créations aux amoureux d'art plastique. Ph : DR

 Une exposition d'art collective intitulée «Reflet» a été ouverte, samedi à la galerie Living4Art à Casablanca, avec la participation de 20 plasticiens marocains et africains.

Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 30 janvier, renferme une soixantaine d'œuvres d'artistes professionnels et amateurs dont le dénominateur commun est de faire connaitre leurs créations aux amoureux d'art plastique.

L'artiste Asmaa Benchekroun a indiqué, dans une déclaration à la MAP, que cette exposition collective constitue une occasion d'échanger les expériences entre artistes et aussi de faire bénéficier la nouvelle génération d'artistes des expériences de leurs prédécesseurs.

L'artiste, née en 1967 à Fès, a ajouté que ses œuvres symbolisent des perspectives émanant des ambitions de l'homme pour un avenir radieux, précisant que sa passion pour cet art a débuté en 1989 en France et s'est poursuivie à son retour au Maroc en 1992.

Par ailleurs, elle n'a pas manqué de rappeler qu'au début le dessin a constitué pour elle une simple passion avant de pouvoir développer ses compétences pour intégrer le monde du professionnalisme, grâce aux expériences des plasticiens qui l'ont précédée. 

De son côté, Rim Addakou, âgée de 19 ans, a exprimé sa joie de participer et de présenter ses œuvres, pour la première fois, dans une exposition collective de cette dimension.

Ses toiles, a-t-elle expliqué, représentent des portraits de femmes ou s’entremêlent un mélange de couleurs, avec prédominance du bleu, reflétant l'élégance et la beauté de la femme.

Elle a dit s'attacher à cet art depuis l'âge de 16 ans en commençant à faire ses premiers dessins de personnalités et d'animaux avant de découvrir l'art moderne qui constitue aujourd'hui sa source d'inspiration.

Quant à Zineb Idrissi, elle a révélé que sa passion pour cet art a débuté à l'âge de 12 ans, soulignant que cet attachement l'a poussée à s'y intéresser davantage en dépit de sa spécialisation en génie électrique, en privilégiant, en particulier, les expressions de la joie et de l'espoir.

Zineb Idrissi, née à Fès en 1994, à dit que son penchant pour cet art a émergé lorsqu'elle a décidé un jour de peindre un tableau avant d'être attirée par le plaisir des couleurs et de leur mélange, rappelant qu'à l'âge de 13 ans lorsqu'elle avait concilié études et art, avait participé à une première exposition.

Une série d'œuvres de l'artiste congolais Ulrich Zouanda, né en 1994, sont également présentées dans cette exposition.

Ce jeune artiste manie avec habileté le métal et le fil de fer qu'il transforme en sculptures des œuvres semi-abstraites qui expriment formes et mouvements inspirés de l'Afrique d'où il vient et du pays qui l'a accueilli, le Maroc.

Zouanda, qui réside au Maroc depuis l'âge de 14 ans, a dit être touché très tôt par la fièvre de l'art, avec une envie perpétuelle de créer et d'innover.

Pour sa part, Abdennasser Benabbou affirme que sa participation à cette exposition d'art reflète un ensemble de sentiments durant son séjour de 2 ans au Ghana qui a fortement influencé ses œuvres présentées et qui sont dessinées à l'aide du papier, du bois et du carton.

Le natif de la vile d'El Jadida n'a toutefois pas caché son amour pour l'art, sous toutes ses formes, relevant que la création artistique est le résultat de l'influence de l'artiste par son environnement.

Pour le plasticien Ashwaq Mohamed, qui a déjà participé à plusieurs expositions, il a fait part de sa grande satisfaction de participer actuellement aux côtés d'une élite d'artistes et de créateurs, précisant que ses toiles reflètent les séquelles laissées par la pandémie du nouveau coronavirus sur l'être humain, en général.

L'artiste, né en 1969 à Casablanca, explique qu'il s'intéresse plus, dans ses dernières œuvres, à l'école de l'art moderne après une longue expérience sous l'égide de l'école du réalisme. 

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