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Agroalimentaire marocain : les 6 commandements pour rattraper le retard sur le marché africain

Agroalimentaire marocain :  les 6 commandements pour rattraper le retard sur le marché africain
L’énorme potentiel qu’offre le marché africain de l’alimentation est largement sous-exploité par les industriels marocains.

Le marché africain de l’alimentation offre un énorme potentiel pour les exportateurs agroalimentaires marocains. En effet, 20% des besoins du continent en alimentation sont couverts par des importations, soit 40 à 50 milliards de dollars par an. Selon la Banque mondiale, d’ici 2030, les importations alimentaires en Afrique passeront à 150 milliards de dollars par an. Des chiffres justifiés par l’augmentation du nombre de ménages de la classe moyenne, qui devrait selon la même source, passer à 1,1 milliard de personnes d’ici 2060.
Or, ce potentiel est largement sous-exploité par les industriels marocains qui gagneraient à «avancer rapidement leurs pions sur l’échiquier africain post-Covid», ont relevé les intervenants lors d’une rencontre organisée récemment par l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) et la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri).

Pour pallier ce manque à gagner, Brahim Allali, expert spécialiste du commerce international, a mis en avant, à cette occasion, 6 recommandations. La 1re est de ne pas se limiter aux pays francophones d’Afrique et la 2e est d’étudier l’opportunité de l’exportation collaborative (consortiums d’exportation, comptoirs commerciaux, bureaux de représentation commerciale, etc.). La 3e est de considérer l’opportunité d’investir dans les pays africains pour valoriser et exporter les produits agricoles nationaux. La BAD investit dans le développement de Zones spéciales de transformation des produits agroalimentaires (ZSTPA). La 4e est d’insister sur l’importance de mettre en place des partenariats avant de se lancer dans de nouveaux projets en Afrique. La 5e est d’adapter l’offre marocaine à la demande et aux spécificités des économies de l’Afrique à travers une véritable appropriation de la connaissance du marché continental par le secteur privé marocain. La 6e est de construire des écosystèmes complémentaires à l’industrie marocaine à travers notamment des joint ventures et d’alliances d’entreprises. 

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