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Les investisseurs marocains souhaitant s’implanter en Côte d’Ivoire peuvent bénéficier de nombreux avantages, notamment dans des zones franches. Et ce, essentiellement pour les entreprises actives dans des sous-secteurs particuliers, définis par les orientations stratégiques de la Côte d’Ivoire. C’est ce qui ressort d’une rencontre organisée récemment par l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX). Les sous-secteurs concernés portent sur la conception, fabrication et assemblage de produits informatiques, de produits télécoms et réseaux, de produits audiovisuels, d’instruments de test et de recherches biotechniques et biotechnologiques ou encore la production de contenu audiovisuel et édition de logiciels et progiciels.
Pour leur expansion dans le pays, les industriels doivent se référer à un code déterminé par les autorités compétentes du pays, selon trois axes : le développement durable, le développement régional et compétitif et le contenu local.
Selon l’Asmex, les exportations marocaines vers la Côte d’Ivoire concernent des secteurs particuliers et notamment l’industrie pharmaceutique (70 à 80% des médicaments proviennent du Maroc) et les fertilisants s’élèvent à 45 millions. «Des échanges rodés, qui pourront se traduire en investissement directs, tant que la Côte d’Ivoire ouvre ses portes aux industriels en aménageant des zones dédiées dans les quatre coins du pays (Bonoua, Yamoussoukrou, San Pedro, Bouaké, Korhogo et Assoub)», note-t-elle.n
