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Le même responsable a rappelé que la chaussée des autoroutes possède une durée de vie estimée entre 10 et 15 ans, en précisant que les autres ouvrages ont une durée de vie beaucoup plus longue, comme celle des ponts dont la durée de vie est estimée à 50 ans. «La dégradation de la chaussée, a-t-il assuré, nécessite un entretien récurrent en vue d’en garantir le bon fonctionnement.» Selon M. Sikkal, plusieurs facteurs sont à l’origine de la dégradation de la chaussée, parmi lesquels : le volume du trafic, notamment celui des poids lourds, ainsi que les conditions climatiques.
Le directeur général a de l’ADM Projet a, d’autre part, indiqué que son département a élaboré un plan intégré d’entretien de la chaussée autoroutière, comportant un programme d’entretien courant qui se caractérise par des réparations localisées et un autre programme d’entretien périodique portant sur les traitements généralisés. Répondant à des questions des journalistes, M. Sikkal a tenu à préciser qu’un tronçon d’une autoroute entretenue ne peut être rouverte à la circulation qu’après l’achèvement de la signalisation routière horizontale et la prise des mesures de prévention et de sécurité pour les usagers.
Après ce workshop, une visite a été organisée pour les représentants des médias à un chantier de travaux d’entretien sur l’axe Kénitra-Moulay Bousselham. Et ce, pour s’enquérir des moyens mis en œuvre pour l’amélioration de la qualité de la chaussée.
