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Blogtable africain de la NBA : Le meilleur moment africain en 75 ans d’histoire

La NBA fête cette année son 75e anniversaire. La Ligue a livré quelques uns des plus grands noms de l’histoire du sport. Sur les parquets américains, certains basketteurs ont fièrement porté leur origine africaine. Pour la reprise de la compétition, le Blogtable africain revient sur les meilleures performances africaines en NBA.

Blogtable africain de la NBA : Le meilleur moment africain en 75 ans d’histoire
Hakeem Olajuwon, champion NBA en 1994 et 1995. Ph : NBAE/Getty Images

Quel est votre moment africain le plus mémorable de l'histoire de la NBA ?

La 75e saison NBA est arrivée. Selon vous, quelle est l’équipe à surveiller cette saison ?

Amine El Amri, Le Matin (Maroc) : Aussi difficile qu’il soit de résumer l’héritage africain dans la NBA et de le décrire en un seul moment, de Pascal Siakam, Serge Ibaka et Masai Ujiri célébrant le titre avec les Raptors en 2019, en passant par le célèbre signe de l’index de Dikembe Mutombo à chaque fois qu’il bloquait un tir, l’Afrique a toujours joué un rôle important dans le jeu. Ceci dit, le fait le plus marquant pour moi est la victoire deux fois de suite des finales de la NBA et le titre MVP des finales de Hakeem Olajuwon. Et si je devais choisir un moment spécifique, ce serait son blocage mémorable de la tentative de tir à trois points de John Starks lors du sixième match des finales de la NBA en 1994. Cette action a conduit les Rockets au titre et a fait entrer Olajuwon dans l’histoire de la NBA.

Je dirais les Milwaukee Bucks, car ce sont les grands favoris pour remporter le titre cette année. L’équipe a été excellente ces dernières années, mais ce n’est que l’été dernier qu’elle est parvenue à maîtriser les play-offs, lors de son parcours vers son premier titre en 50 ans. Outre Giannis Antetokounmpo qui jouera désormais l’esprit plus léger, après avoir gagné la bague, les Bucks peuvent compter sur le duo de champions olympiques Middleton-Holiday, et sur l’armada de tireurs emmenée par le revenant Donte DiVincenzo. Tous ces éléments promettent un beau parcours en saison régulière et probablement une chance de décrocher le titre consécutif.

Mohamed Youssef, Filgoal.com (Égypte) : Mon moment africain le plus mémorable a été lorsque Hakeem Olajuwon a remporté le championnat NBA et le titre de MVP des finales en 1994.

J’ai hâte de voir ce que feront les San Antonio Spurs cette saison, pour ma part, c’est l’équipe à suivre.

Nafy Amar Fall, Wiwsport (Sénégal) : Mon moment préféré d’un joueur africain en NBA est bien sûr la performance de Gorgui Sy Dieng en 2014. Alors qu’il jouait avec les Timberwolves du Minnesota, le 20 mars contre les Houston Rockets, il a inscrit 22 points et pris 21 rebonds, pour sa première année en NBA. Il s’agit du tout premier match à 20 points pour un rookie dans l’histoire de la franchise Timberwolves. Il est également devenu le sixième joueur depuis que la NBA a commencé à comptabiliser les départs en 1970 à avoir engrangé au moins 20 points et 20 rebonds lors de ses trois premiers départs.

À mon avis, l’équipe à suivre est celle des Philadelphia 76ers, où évolue Georges Niang. La franchise a dominé la Conférence Est tout au long de la saison régulière l’année dernière, mais a manqué l’occasion d’obtenir une bague. Ce sont de sérieux prétendants au titre cette saison.

Rotimi Akindele, Beat FM (Nigeria) : Les Celtics de Bill Russell ont été particulièrement inspirés lors de la saison 1965-1966. C’était leur huitième titre de champion consécutif. Après cette saison, Russell est devenu le premier coach principal afro-américain après avoir succédé à Red Auerbach.

Plus récemment, j’ai savouré le génie de Masai Ujiri en tant que président des Raptors menant son équipe à un titre en 2019.

L’équipe à surveiller cette saison est sans aucun doute les Milwaukee Bucks. Pas de grands changements dans leur effectif, l’alchimie de l’équipe reste donc intacte. Leur approche des matchs et le fait de ne pas jouer sur la force de leurs adversaires leur donneront toujours cet avantage, et leur Big 3 - Giannis Antetokounmpo, Jrue Holiday et Khris Middleton, sauf blessure - peuvent encore leur offrir un titre.

Stuart Hess, Independent Online (Afrique du sud) : Deux moments sont gravés dans ma mémoire. Hakeem Olajuwon menant les Rockets au titre de champion en 1994. Cela a fait d’Olajuwon l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Il est devenu le seul joueur de l’histoire de la NBA à remporter le titre de MVP de la NBA, de joueur défensif de l’année et de MVP des Finales au cours d’une même saison... L’autre est un moment individuel : Dikembe Mutombo, après avoir réalisé 31 blocs pour les Nuggets dans la série contre Seattle en 1994, couché sur le dos en tenant le ballon après avoir attrapé un rebond à la dernière seconde. 

Les Knicks, parce que ce sont les Knicks. Mais sérieusement, si, comme cela semble probable, Kyrie Irving ne jouera pas pour Brooklyn, cela élargit le groupe de prétendants dans la Conférence Est. À cause de KD, les Nets sont toujours les favoris, mais l’écart s’est réduit pour d’autres équipes, notamment Milwaukee et Miami. À l’Ouest, les Lakers vont nous faire vivre un soap-opéra à rebondissements, et vu leur effectif, tout le monde en fera les favoris de la conférence. Mais attention au Jazz de l’Utah, une équipe plus jeune et aux ressources profondes. 

Woury Diallo, Le Quotidien (Sénégal) : Pas facile de répondre à la première question. Il y a eu tellement de grands moments africains au cours des 75 dernières saisons de la NBA. Chaque génération a écrit ses propres souvenirs. Du légendaire Manute Bol avec les Washington Bullets dans les années 1980, à l’ère du double MVP de Hakeem Olajuwon et de l’ambassadeur mondial de la NBA Dikembe Mutombo dans les années 1990, jusqu’à la nouvelle génération de Pascal Siakam et Joel Embiid, l’Afrique a toujours eu des « fils » la représentant dans la ligue. Je me souviendrais peut-être du couronnement des Toronto Raptors avec Pascal Siakam, surtout avec le Nigérian Masai Ujiri à leur tête.

Quant à l’équipe à suivre, ce sera sans aucun doute les Milwaukee Bucks. Champions en titre, ils restent l’équipe à battre. Avec Giannis Antetokounmpo, Khris Middleton et Jrue Holiday, les Bucks pourraient bien aller jusqu’au bout une fois de plus.

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