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Boubker Sabik : «La DGSN œuvre pour développer des services de sécurité modernes et à visage humain»

Boubker Sabik : «La DGSN œuvre pour développer des services de sécurité modernes et à visage humain»

Lors de son passage à l’émission «Sans langue de bois», de la chaine Med Radio, le porte-parole de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Boubker Sabik, a insisté en particulier sur les efforts et les actions concrètes menés quotidiennement par la DGSN pour offrir aux Marocains des services de sécurité modernes, proches d’eux et à visage humain. «Notre objectif est l’humanisation des actions des policiers et de travailler avec les citoyens côte-à-côte pour renforcer la proximité et la crédibilité de l’institution», a-t-il déclaré en précisant qu’il parle au nom de 78.000 agents de police. M. Sabik a évoqué dans ce sens la décision de la DGSN de revoir les conditions de détention des personnes en garde à vue. «Dans ce cadre, nous avons pu assurer la nourriture pour cette catégorie de la population détenue provisoirement, ce qui n’était pas le cas auparavant», a-t-il expliqué.  Dans le même sens, il a insisté sur le fait que les agents de police ne sont pas au-dessus de la loi. Selon lui, quand des policiers s’avèrent responsables de faits répréhensibles, il n’y a pas de place à la complaisance.

Pour corroborer cela, il a cité qu’en en 2021, quelque 91 agents ont été radiés des rangs de police parce qu’ils ont commis des faits suffisamment condamnables pour justifier leur renvoi. «Le bilan faisant état de 5.000 mesures disciplinaires prononcées, dont 165 agents suspendus temporairement et 91 carrément radiés, en est la preuve concrète… », a-t-il précisé. De même, pour illustrer les efforts d’humanisation des actions policières, M. Sabik a cité le cas des médecins mobilisés par la DGSN qui consultent les admis en garde à vue. Aussi, il a mentionné que les lieux de détention sont tous équipés de caméras, en plus de la mise sur pied des registres qui contiennent des données sur l’état médical et de santé des détenus. La police est contrôlée et ne peut plus agir en dehors de la loi. «Tout citoyen interpellé par la police est une responsabilité en attendant sa comparution devant le parquet puis devant les autres institutions judiciaires. Les agents de la police ne sont aucunement au-dessus de la loi. Au contraire, les agents de la police sont les éléments qui font l’objet de plus de contrôle», a-t-il ajouté.

Dans ce cadre, il cité une série de contrôles dont font l’objet les actions et les services de la DGSN. Il s’agit, par exemple, des audits de l’inspection générale, les supervisions des supérieurs hiérarchiques… «Un autre exemple est à donner par les salles de trafic qui se modernisent et concernant lesquelles des unités de contrôle peuvent, à chaque moment, à partir de n’importe quel lieu, appeler le numéro de téléphone 19 pour s’assurer de leur bon fonctionnement», a-t-il illustré. Un autre contrôle, ajoute-t-il, est imposé à tous les responsables pour s’assurer quotidiennement, dans les centres de détention, des conditions d’arrestation… Ce qui s’ajoute au contrôle effectué par les parquets. Par ailleurs, en défendant ce bilan, le porte-parole de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Boubker Sabik, a souligné que l’objectif de ce bilan n’est nullement de faire de la propagande, en rappelant les nombreuses contraintes auxquelles sont confrontés les agents de police. «Dans notre bilan, nous avons parlé aussi de 12.000 agents qui ont été atteint de Covid-19 lors de l’exercice de leurs fonctions. Quelque 40 agents ont participé aux expériences cliniques visant l’élaboration du vaccin… Nous tablons sur la crédibilité. Cela est attesté par exemple par le nombre des adhérents à notre réseau social Twitter, dont le nombre a doublé, atteignant 100.000 membres. Parce que nous publions des informations qui concernent la sécurité et la santé des marocains», a-t-il précisé. D’ailleurs, en évoquant les réseaux sociaux, il a aussi indiqué que le taux de dénonciation des crimes a augmenté de 7%, car tous les crimes et délits signalés à travers les réseaux sociaux sont pris en compte et font l’objet d’analyse et de poursuites quand il s’agit de faits délictuels. Cette réactivité joue également, défend-il, un rôle de dissuasion. 

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