Chambre africaine de commerce et de services : le nouveau pont entre les entreprises marocaines et africaines

La Chambre de commerce africaine de commerce et de services (CACS) de Dakhla s’est dotée depuis son lancement en octobre dernier, d’un plan d’action à la hauteur de ses ambitions. Ce plan s’articule autour de 3 dimensions. La première, explique au «Matin» son président, Abdelmonaim Faouzi, est d’être un partenaire de choix dans la sphère économique en organisant par exemple des événements comme l’Africa Business Day qui met à l’honneur, chaque année, un pays disposant d’une représentation diplomatique dans les régions du Sud.
La deuxième dimension est celle de la mise en relation territoire-partenaire-continent. En effet, «la CACS veut se positionner comme pont reliant les différents territoires marocains à des partenaires (chambres de commerce d’autres pays) et donc à leurs continents de présence», nous explique Faouzi. La 3e et dernière dimension du plan d’action de la CACS est relative au Knowledge. Produire de la connaissance, essentiellement celles qui manquent encore dans le monde des affaires, est important pour le président de cette jeune chambre de 20 membres fondateurs. La CACS considère Dakhla comme un hub des affaires Maroc-Afrique avec plus de 7 milliards de dollars d’investissements en cumulé sur 5 ans (pour Dakhla, Laâyoune et Guelmim) dans des projets structurants ayant pour objet l’attractivité du territoire, la compétitivité économique, l’inclusion sociale, l’employabilité et l’amélioration du cadre de vie.
La CACS compte 10 bureaux répartis sur le continent. Parmi les missions de celui de Dakhla, promouvoir les relations commerciales et industrielles entre les acteurs économiques marocains et ceux des autres pays africains, favoriser l’implantation et le développement des entreprises marocaines dans les autres pays africains, et inversement.