Connexion
L’importance de la «Déclaration de Marrakech» sur la prévention de la corruption a été mise en exergue, lundi, durant le segment de haut niveau des travaux de la neuvième Conférence des États parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (UNCAC) qui se déroulent du 13 au 17 décembre à Charm El Cheikh, en Égypte. Prenant la parole à l’ouverture de ce conclave, le Groupe africain a salué et soutenu la résolution qui sera présentée par le Maroc et intitulée «Suivi de la Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption». Pour sa part, la présidence azerbaïdjanaise du Groupe des Pays non alignés (chapitre de Vienne) a fait part du soutien des Chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de Bakou, qui a souligné l’importance de la «Déclaration de Marrakech sur la prévention de la corruption» dans l’élaboration des stratégies nationales en matière de lutte contre la corruption.
Il y a lieu de rappeler que le Maroc a organisé la quatrième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations unies contre la corruption du 24 au 28 octobre 2011 à Marrakech. Elle a été couronnée par l’adoption de la «Déclaration de Marrakech» qui souligne notamment l’importance de promouvoir la ratification universelle de la convention des Nations unies contre la corruption, et ce avec l’objectif de la création d’un observatoire international de lutte contre la corruption pour échanger les expériences et les meilleures pratiques.
Cette déclaration a également encouragé les donateurs nationaux, régionaux et internationaux ainsi que les pays bénéficiaires à intensifier la coopération et la coordination dans le domaine de la prévention de la corruption.
Aux travaux de la neuvième session de la Conférence des États parties à l’UNCAC, le Maroc est représenté par une délégation qui participe virtuellement et comprenant Mohamed Bachir Rachdi, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Azzeddine Farhane, ambassadeur représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’office des Nations unies et des organisations internationales à Vienne, Ahmed Tazi, ambassadeur du Maroc en Égypte, Mohammad Laamoumri, secrétaire général du ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, ainsi que des représentants de haut niveau de plusieurs départements ministériels. Cet événement, qui rassemble des participants de 185 pays, est le plus grand rassemblement international qui s’intéresse aux questions liées à la lutte contre la corruption.
