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Les différentes composantes du système judiciaire réitèrent depuis Dakhla leur mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume

Réunies à Dakhla mardi 9 novembre lors d’une conférence sur «les effets juridiques et politiques de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara», les différentes composantes du corps judiciaire ont réitéré leur engagement à intensifier leurs efforts dans le cadre de la diplomatie parallèle pour la défense des grandes causes nationales.

Les différentes composantes du système judiciaire réitèrent depuis Dakhla leur mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume
Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice.

Tout en se réjouissant des derniers développements du dossier du Sahara marocain, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a assuré que le gouvernement et le ministère de la Justice s’efforceront, conformément aux Hautes Orientations Royales, de mettre à profit le consensus national autour de la question de l’intégrité territoriale, ainsi que la forte présence du Royaume dans les grands regroupements politiques et économiques internationaux, afin de préserver les acquis nationaux et de renforcer les capacités de défense de la cause nationale.

Au regard des missions qui lui sont assignées, le ministère de la Justice se doit de relever un défi de taille : consolider la dynamique de la reconnaissance internationale du Sahara marocain en confortant à l’échelle nationale la sécurité judiciaire et les fondements de l’État de droit, en assurant la protection sociale et économique et en favorisant davantage la confiance des investisseurs dans toutes les provinces du Royaume, notamment celles du Sud, a fait savoir M. Ouahbi. Le ministre de la Justice, qui s’exprimait hier à Dakhla à l’occasion de la tenue d’une conférence portant sur «les effets juridiques et politiques de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara», n’a pas manqué dans ce sens de rappeler les efforts consentis par l’Exécutif depuis des années pour le développement des infrastructures dédiées à la justice dans les provinces du Sud, pour le plus grand bénéfice des justiciables.

Quel rôle pour les avocats ?
M. Ouahbi s’est également attardé sur le rôle des avocats dans la défense et la promotion des droits et libertés tant au niveau des affaires sociales d’ordre général qu’au niveau des affaires soumises aux tribunaux. Il a appelé à ce titre les avocats à jouer pleinement leur rôle au niveau national et international pour défendre la cause nationale, notamment au niveau des organisations internationales et régionales telles que l’Union internationale des avocats, l’Union des avocats arabes et d’autres organisations connexes de la profession.
De son côté, le premier président de la Cour de cassation, Mohamed Abdennabaoui, a souligné que le pouvoir judiciaire s’est toujours mobilisé pour la défense des causes nationales prioritaires. La Cour de cassation, qui se trouve au sommet de la pyramide de ce pouvoir, s’emploie à tirer parti de sa position à l’occasion de réunions institutionnelles régionales et internationales pour faire la lumière sur le dossier du Sahara marocain et plaider sa légitimité, a-t-il poursuivi. M. Abdennabaoui a rappelé que le musée de la Cour de cassation regorge de documents et de manuscrits qui témoignent de la longue histoire du Maroc. Il renferme également les jugements rendus par les juges du Royaume au fil de l’histoire, y compris les jugements rendus par les juges des provinces du Sud au nom des Sultans et des Rois du Maroc, a-t-il fait remarquer.
Le premier président de la Cour de cassation s’est également arrêté sur le concept d’allégeance, affirmant que, par-delà son aspect religieux et traditionnel, il équivaut aujourd’hui aux mécanismes du choix démocratique libre. Il a rappelé dans ce sens que cette allégeance a été le fondement du pouvoir au Maroc au XIXe siècle et que le Royaume a soumis à la Cour internationale de justice des milliers de documents qui attestent le lien d’allégeance entre les tribus des provinces du Sud et les Sultans et Rois du Maroc et que cette allégeance a perduré même sous l’occupation espagnole qui a duré trois quarts de siècle et a été renouvelée juste après la récupération par le Maroc de ses provinces du Sud.

Le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public, Moulay El Hassan Daki, a indiqué que le pouvoir judiciaire veille à soutenir la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud et de la régionalisation avancée, tant en matière de protection des libertés fondamentales et de garantie de la sécurité judiciaire que d’amélioration du climat des affaires. M. Daki a également rappelé que le ministère public, depuis sa création en 2017, s’est investi dans la diplomatie parallèle pour la défense des grandes causes nationales en établissant des relations solides avec les systèmes judiciaires d’autres pays, ainsi qu’avec certaines institutions et organisations internationales. 

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