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Depuis quelques jours, le Maroc enregistre une hausse des cas de contamination à la Covid-19. Cette hausse est accompagnée par une légère augmentation des admissions aux services d’urgence. Il s’agit surtout de personnes présentant des complications graves de la maladie qui nécessitent une assistance à la respiration, que ce soit par respiration artificielle ou pénétrante.
Face à cette situation, Dr Moulay Saïd Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, tire la sonnette d’alarme et appelle au respect strict des mesures de précaution pour éviter une détérioration des indicateurs épidémiologiques au Maroc. Cette mise en garde intervient alors que le ministère de la Santé a annoncé, hier, que les cas actifs encore sous traitement ou sous suivi médical ont atteint 3.458 personnes, dont 113 cas graves. Il a, en outre, souligné que le taux d’occupation des lits de réanimation Covid est passé à 2,2%.
Ceci intervient également alors que la communauté scientifique n’a aucune maîtrise des données scientifiques sur les niveaux d’infection au nouveau variant Omicron chez les personnes vaccinées contre la Covid-19. Les scientifiques sont tenus d’attendre les résultats des essais cliniques menés dans le monde, et notamment par des experts britanniques sur le sujet, pour déterminer le niveau d’immunité vaccinale ou la capacité du mutant à y échapper, explique Dr Afif.
L’expert rappelle également la nécessité de respecter le processus de vaccination qui reste la meilleure arme contre ce virus. Il rappelle à ce sujet les résultats d’une étude française qui indique que 9 cas sur 10 admis en réanimation sont des personnes non vaccinées contre la Covid-19, ce qui rend la vaccination en général, et la troisième injection de rappel en particulier, une nécessité absolue pour la prévention et pas seulement une option préférentielle ou facultative, insiste Dr Afif. Et de rappeler que cette mesure est surtout conseillée pour les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques.
Par ailleurs, il faut noter que les services médicaux ont enregistré une légère augmentation de la demande pour la troisième injection des vaccins anti-Covid-19. Le nombre pour cette dose a atteint 2.738.512 à date de lundi. Dr Afif prévoit de maintenir cette tendance à la hausse, même pour les autres doses du vaccin, en expliquant que la période des vacances scolaires est une aubaine pour encourager la vaccination à un moment où la mobilité est assez réduite, donc une exposition moindre au virus, en particulier pour les apprenants et le corps enseignant.
