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A l'approche de la rentrée scolaire 2021-2022 qui intervient dans un contexte toujours marqué par une légère hausse des cas Covid, les différents acteurs du secteur de l’enseignement se sont engagés activement à achever toutes les opérations liées aux préparatifs de la rentrée scolaire pour assurer un démarrage effectif des cours le 1er octobre et ceci dans des conditions favorables. Ainsi, au niveau de la région Fès-Meknès, l’Académie Régionale d’Education et de Formation (AREF) a tenu une série de réunions de coordination avec les différents acteurs et partenaires dans la région notamment les services de la santé publique et les autorités locales. L’enjeu étant que cette rentrée se tienne dans les meilleures conditions, comme le souligne le directeur de l’AREF Fès-Meknès, Mohcine Zouak.
Pour ce faire, le rythme de vaccination anti-Covid s’est accéléré notamment avec l’ouverture récemment de nouveaux centres. « Cette action va permettre surtout la vaccination des élèves en milieu rural », explique le responsable. En outre, il a souligné que « la région Fès-Meknès compte parmi les régions les mieux vaccinées : 57,35% d'élèves âgés de 12 à 17 ans ont reçu la première dose jusqu’à ce jour ».
Par ailleurs, le report de la rentrée scolaire pour les élèves a permis à l’AREF de prendre plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles à la lumière de l’arrêté ministériel portant organisation de l’année scolaire 2021/2022, notamment la réalisation des sessions de formation continue pour les cadres administratifs et éducatifs au cours du mois de septembre ; la tenue des réunions des conseils de classe au sein des établissements scolaires ; l’organisation de l’opération caravane pour supporter la scolarisation, attirer et inscrire les enfants en âge d’aller à l’école.
Même son de cloche au niveau du secteur privé, tous les préparatifs sont terminés pour un démarrage de l’année scolaire. « A l’instar de ce qui a été réalisé l’année dernière, tous les préparatifs sont terminés pour accueillir les élèves pour la nouvelle année scolaire, dans le respect des conditions pour la prévention et la sécurité sanitaire des élèves et des enseignants », affirme le président de la Fédération de l'enseignement privé, Kamal Daissaoui. Et de noter que le dispositif mis en place peut varier en fonction de la taille de l’établissement et du nombre d’élèves, comme par exemple les classes partagées en deux pour garantir un nombre limité qui ne dépasse pas 25 élèves en général.
Du côté des parents d’élèves, le souhait est que tous ces préparatifs permettent un bon déroulement de l’année scolaire en présentiel tout en assurant la sécurité des enfants. « Le ministère a pris le temps nécessaire pour s’organiser et mettre en place les moyens pour assurer le bon déroulement des études dans les établissements d’enseignement. Il n’y a pas de raisons pour que les élèves suivent un mode d’enseignement autre que le présentiel, comme c’était le cas dans les années précédentes, à travers les modes d’enseignement à distance ou en alternance. Aussi, il est nécessaire de fournir toutes les conditions garantissant la sécurité sanitaire des élèves », a indiqué Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves (FNAPEM).
Pour M. Akkouri, l’accélération de la campagne de vaccination et l’amélioration de la situation épidémiologique doivent permettre d’assurer une bonne rentrée pour les élèves et la reprise du mode d’enseignement en présentiel à 100%. Toutefois, plusieurs questions demeurent quant à l’approche et aux moyens qui seront mis en place dans les établissements pour garantir le bon déroulement de l’année scolaire, qui ne pourront être évalués qu’après la reprise des cours.
