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Éducation nationale : voici les dossiers que les syndicats évoqueront ce mardi avec Chakib Benmoussa

Le ministère de l’Éducation nationale et les cinq syndicats les plus représentatifs du secteur de l’enseignement tiendront une nouvelle réunion ce mardi 14 décembre. Ce rendez-vous devra marquer, pour les syndicats, le début de l’assainissement de certains dossiers vieux de 2011.

Éducation nationale : voici les dossiers que les syndicats évoqueront ce mardi avec Chakib Benmoussa

Après avoir réussi à imposer sa décision de fixer l’âge d’accès aux concours d’enseignants à 30 ans, le ministère de l’Éducation nationale reprend ses rencontres avec les syndicats ce mardi, avec comme objectif d’entamer sérieusement le déblocage de certains vieux dossiers. En tête de ces dossiers, le secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement, Abderrazak El Idrissi, en évoque six en particulier.

Il s’agit notamment des cas concernant les administrateurs pédagogiques, les cadres d’orientation et de planification pédagogique, les fonctionnaires titulaires de diplômes supérieurs (masters et diplômes d’ingénieur donnant droit à l’accès à l’échelle 11 et au changement de cadre pour passer d’enseignant du primaire à enseignant du secondaire qualifiant), les fonctionnaires désignés en dehors de leur cycle d’affectation, les assistants administratifs et les assistants-techniciens, ainsi que les fonctionnaires titulaires de doctorat. «Ces dossiers, toujours en souffrance, ont été soumis à trois gouvernements successifs et le ministère devrait vraiment agir sérieusement pour les débloquer», affirme M. El Idrissi.
Pour d’autres dossiers, le syndicaliste souligne que la question ne se pose plus en termes de négociations, dès lors que des décisions sont déjà prises. «Nous attendons simplement que le ministère passe à l’action. Il y a par exemple le dossier des enseignants occasionnels embauchés à la fin des années 1970 et au début des années 1980, qui perçoivent aujourd’hui une pension de 1.400 DH. Il y a aussi le dossier des enseignants ayant fait la classe aux enfants des Marocains résidant à l’étranger. Ces enseignants-là disposent déjà d’un jugement du tribunal administratif en leur faveur, mais le ministère se refuse de le respecter», a fait savoir M. El Idrissi.

Autant de dossiers qui ne nécessitent que des mesures de gestion, toujours selon le SG de la FNE. «Il est donc nécessaire de les assainir avant d’aborder la question majeure du statut du personnel du ministère de l’Éducation nationale autour de laquelle les négociations avec le ministère débuteront en janvier 2022». En attendant l’adoption du nouveau statut, M. El Idrissi suggère de recourir à des décrets pour modifier le statut actuel afin de régulariser les dossiers urgents. «Ces décrets ne dépendent que de la bonne volonté du gouvernement et peuvent voir le jour en un mois, contrairement au nouveau statut qui ne verra peut-être le jour qu’en 2023 ou 2024, à condition qu’il y ait une action régulière et une réelle volonté politique», a-t-il expliqué. Revenant sur les dernières décisions prises par le ministère, le syndicaliste a déclaré que le débat n’est pas définitivement clos, puisque plusieurs questions sont encore pendantes. «Le ministère évoque une formation après le baccalauréat (sous le format 3 ans+2 ans) dans une faculté, mais on s’interroge toujours sur le profil des formateurs qui vont dispenser cette formation et sur sa structure et ses modalités. On s’interroge également sur ce qu’il adviendra des Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation une fois que cette faculté aura été mise en place. Et on s’interroge aussi sur le sort de ceux et celles qu’on a encouragés à obtenir une licence en éducation. Que vont-ils devenir, étant donné que l’accès à la future faculté sera réservé uniquement aux bacheliers ?» 

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