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Enseignants des AREF: Chakib Benmoussa défend mordicus les nouvelles conditions de recrutement

Invité de l’émission « Daif Khass » de la chaine 2M, Chakib Benmoussa a défendu mordicus les nouvelles conditions relatives à l’accès au métier de l’enseignement. Pour lui, il s’agit de mesures indispensables pour jeter les bases d’une école de qualité. Et de souligner que près de 47.000 jeunes ont déposé leur candidatures pour le concours de recrutement dont 43% ont un baccalauréat avec mention

Enseignants des AREF: Chakib Benmoussa défend mordicus les nouvelles conditions de recrutement

Les nouvelles modalités de recrutement des enseignants et des cadres administratifs imposées par le ministère de l'Éducation nationale, notamment ceux fixant l’âge maximum pour passer le concours des enseignants des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) à 30 ans ont suscité une grande polémique. Invité sur le plateau de l'émission "Daif Khass" (invité spécial) de 2M, Chakib Benmoussa, ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports a essayé d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à prendre cette décision cruciale.

Avant de répondre aux interrogations de Jamaâ Goulahsen, l’invité spécial a tenu de préciser que les récentes mesures font partie d’une réforme globale et générale dont l’objectif final est de jeter les bases d'une école de qualité qui donne naissance à des générations futures capables de surmonter les défis de l’avenir. Pour ce faire, M. Benmoussa a réitéré sa volonté de valoriser la profession, de la défendre, de favoriser son attractivité et de rehausser les profils du secteur de l’enseignement. « Pour donner un coup de pouce à la réforme, il est essentiel de se pencher sur les ressources humaines notamment à travers le développement des compétences du corps pédagogique », a-t-il dit. Pour ce qui est de l’âge fixé à 30 ans, le responsable gouvernemental estime que le "long" parcours professionnel de l’enseignent nécessite d’entamer la carrière à un jeune âge.

Ce qui permettra aux candidats de bénéficier de tous les outils nécessaires mis à leur disposition, à savoir la formation initiale, la formation continue, ... Tout cela, insiste l’invité de "Daif Khass» pour accompagner le système d’éducation et atteindre les objectifs déjà précités. Le responsable a par ailleurs indiqué que près de 47.000 jeunes ont déposé leur candidatures pour le concours de recrutement des enseignants et cadres administratifs des AREF sur une période de 4 jours, 43% d'entre eux sont détenteur d'une mention au Baccalauréat. la décision relative à la limite soulève, par ailleurs, une autre question d’ordre juridique : cette mesure est-elle en conformité avec la loi sachant que l’article 31 de la constitution stipule « l'Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter l'égal accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir des droits » relatifs, notamment, à l'accès aux fonctions publiques selon le mérite, comme rappelé par l’animateur.

Sur ce point, le ministre de l'Education nationale, du préscolaire et des sports a déclaré qu’un certain nombre de secteurs se basent aussi sur des critères de sélection, notamment le critère de l’âge. L’essentiel pour lui est que « les concours se déroulent dans des conditions favorables qui garantissent la transparence et l’égalité des chances. Pour défendre davantage sa décision, il a rappelé que quelques années auparavant, cette mesure a été imposée pour accéder aux Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation. Par ailleurs, Benmoussa n’a pas manqué de souligner, dans son intervention, que les modalités et les conditions liées à l’âge pour décrocher un poste de cadre au sein des AREF sont décidées et fixées par les ministères de l’Education nationale et celui des Finances.


 

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