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Le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports a placé la qualité de l’enseignement en tête de ses priorités. Intervenant, lundi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de tutelle, Chakib Benmoussa, a affirmé que cet objectif sera atteint grâce à l’amélioration de deux indicateurs essentiels, à savoir la réduction de la déperdition scolaire, d’une part, et l’amélioration de la maîtrise des compétences de base et des acquis scolaires, de l’autre.
Répondant aux questions des parlementaires, le responsable a affirmé que les attentes se dirigent principalement aujourd’hui vers la réalisation d’une école d’équité et d’égalité des chances. Les Marocains s’attendent à l’élimination des disparités spatiales et sociales ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, qui n’est pas à la hauteur des attentes, a assuré le responsable.
4,7 millions d’écoliers ont bénéficié de l’Initiative Royale «Un million de cartables»
Passant en revue les mesures prises par son département pour la réussite de l’actuelle année scolaire, le ministre de l’Éducation nationale est revenu notamment sur la question du renforcement des services d’accompagnement social. Dans ce sens, le responsable a rappelé la mise en œuvre de l’Initiative Royale «Un million de cartables» qui a bénéficié à plus de 4 millions et 700.000 écoliers et écolières, ainsi que l’élargissement du programme «Taysir» d’aide financière conditionnelle aux familles pour englober environ deux millions et 611.000 bénéficiaires.
Revenant sur le chantier stratégique de mise à niveau des ressources humaines, le ministre a affirmé qu’aucun développement du système éducatif n’est envisageable sans une attention particulière pour les ressources humaines. Annonçant une rencontre avec les centrales syndicales, le ministre a confirmé la reprise du dialogue social dans l’objectif d’améliorer les conditions professionnelles et sociales des acteurs du secteur de l’éducation nationale.
Une nouvelle dynamique pour le sport scolaire
L’architecture du nouveau gouvernement présidé par Aziz Akhannouch a annexé le département du Sport à celui de l’Éducation nationale. Une démarche que plusieurs observateurs ont qualifiée de nécessaire pour insuffler une nouvelle dynamique au sport scolaire. Dans ses réponses, lundi, aux questions des parlementaires, Chakib Benmoussa a affirmé que son département est tenu d’insuffler une véritable dynamique dans le sport scolaire. Pour y parvenir, le responsable insiste notamment sur l’encouragement de la pratique des activités sportives au sein des espaces sportifs existants et les associations sportives.
M. Benmoussa veut également accorder à l’éducation physique et au sport une place prépondérante dans les programmes scolaires. Par ailleurs, et en relation avec la vie scolaire, le ministère continuera à allouer une moyenne hebdomadaire de trois heures aux activités de la vie scolaire et à augmenter le nombre de clubs pédagogiques au sein des établissements scolaires à hauteur de 38.000 clubs, a assuré M. Benmoussa.
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Chakib Benmoussa s’engage à mettre fin à l’encombrement des classes en milieu rural
Dans le cadre de la réforme de l’école, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a affirmé devant les parlementaires qu’il mettra fin au système des classes communes adopté dans le milieu rural, dont le nombre est estimé à quelque 25.000 salles. Le ministre a fait savoir que l’encombrement des classes et le rassemblement des niveaux multiples représentent des entraves à l’apprentissage et risquent d’altérer la concentration des élèves. Il a également souligné que ces classes sont généralement assurées par un seul professeur qui s’occupe de l’enseignement d’un grand nombre d’élèves, ce qui peut nuire à la qualité de l’enseignement. M. Benmoussa a ajouté que l’enseignement dans des classes à niveaux multiples est dû principalement au manque de salles de classe dans les établissements scolaires dans le milieu rural. Ces classes concernent uniquement le cycle primaire et elles représentent moins de 18% de l’ensemble des classes primaires, dont 96% rassemblent au moins deux ou trois niveaux scolaires et 4% accumulent soit trois soit quatre niveaux, a détaillé le ministre. Et de conclure qu’actuellement le ministère œuvre pour l’élimination d’abord des classes qui contiennent entre cinq et six niveaux, puis se penchera sur un projet qui vise la diminution des classes qui cumulent trois niveaux, et ce par la construction d’écoles dans le milieu rural.
