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Festival On marche : un spectacle burkinabé pour finir

Festival  On marche : un spectacle burkinabé pour finir
Le spectacle «Ambidextre».

La 15e édition du festival de danse «On marche», lancée le 22 novembre, a pris fin samedi dernier. C’est le spectacle  d’affiche «Ambidextre» du chorégraphe burkinabé Souleymane Ladji Koné qui a clôturé cette grande messe chorégraphique accueillant la biennale de la danse en Afrique. Ce show entre dans le cadre de la génération 2020 mettant en avant les chorégraphes émergents du continent africain. «Ce festival est une expérience magnifique riche en échanges que je voudrais refaire et refaire toute ma vie», affirme Souleymane Ladji Koné. Ce danseur  autodidacte, s’est forgé à la rencontre d’œuvres collectives pluridisciplinaires et compositions musicales. Il est aussi passionné  par le jardinage et l’architecture. Ses engagements et pratiques artistiques n’ont pas de limites. Sa philosophie de vie est  inspirée du  proverbe burkinabé «le savoir est le plus grand des avoirs».

Le dernier jour du festival était aussi l’occasion de découvrir «Untitled 14 km», un spectacle de l’artiste marocain Youness Atbane. Ce projet  aborde l’approche temporelle du concept d’art contemporain dans sa relation avec l’identité, par l’interaction entre plusieurs personnages fictifs : un poète arabe de l’époque arabo-andalouse, le directeur d’un musée d’art contemporain, une commissaire d’exposition et un artiste contemporain. Ces personnages tentent de monter une exposition qui analyserait le concept de modernisme à travers, d’une part, l’interprétation des écritures poétiques de l’ère arabo-andalouse et, d’autre part, l’analyse d’œuvres d’artistes arabes bien connus sur le marché de l’art contemporain.

À travers des projections en ligne et des spectacles en présentiel, le festival On marche et la biennale de la danse en Afrique ont réuni de grands artistes et de jeunes talents. «Je suis content de présenter ma pièce “Sorakhe” à Marrakech. C’est la première présentation au Maroc après des spectacles en Égypte, France et Tunisie». Dans «Sorakhe», explique le danseur et chorégraphe marocain Saïd El Haddaji. Pour lui, la danse est une façon d’exprimer les sentiments internes. Selon la danseuse et chorégraphe égyptienne Salma Salem, «la danse est une façon de survivre». Les participants à cet événement se disent ravis de pourvoir extérioriser leurs sentiments, leurs talents devant le public de «On marche». 

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