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Fondation Maison du Maroc : Vernissage de l'exposition "Passé Empreintes-T" de l’artiste-photographe Mina Kawashy

La Fondation Maison du Maroc, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, a abrité, mercredi, le vernissage de l'exposition "Passé Empreintes-T" de l’artiste-photographe franco-marocaine Mina Kawashy.

Fondation Maison du Maroc : Vernissage de l'exposition "Passé Empreintes-T" de l’artiste-photographe Mina Kawashy

À travers les portraits qu'elle propose à voir, Mina aborde sa relation à l'autre et partage des moments intimes, fruit d'une autre approche du temps, entre réalité du passé et du futur.
Née en 1962 à Nanterre (région parisienne), d'une famille originaire de Béni Snassen dans l'Oriental marocain, Mina Kawashy, autodidacte, trouve dans la photographie un refuge, une identité au travers du regard.
Après avoir travaillé une vingtaine d’années dans l’insertion professionnelle, elle se tourne vers divers métiers, avant de choisir de faire de sa passion pour la photo son métier.
Un accident de travail lui coûte sa mobilité pendant deux ans et demi. Cet incident lui permet de porter un nouveau regard sur le monde qui l’entoure, qu’elle capture dans ses photos, qu’elle sublime et qu’elle essaye de cerner à travers son objectif.
Sa béquille pour affronter les aléas de la vie, respirer et vivre, c’est son appareil photo. Sans porter de jugement sur ses sujets, elle capte des visages, des personnages, des objets tout en se nourrissant de sensations douces ou fortes.
Pour Mina, la photographie permet de livrer un témoignage. Au travers de ses images, elle raconte ainsi "les blessures mais aussi l’amour" qui émanent de ces visages qu'elle propose de découvrir dans son exposition "Passé Empreintes-T".
L'artiste-photographe immortalise des passages de vie et les instants dont elle est témoin et s'évertue à transmettre les émotions qui la touchent par le biais de l'objectif.
Tous ces visages photographiés par Mina sont emplis d’humilité et chargés de passés, d’amour et de blessures. Pour Mina, c’est le temps qui s’inscrit sur les visages qu’il est important de souligner, les traces du passé qu’on ne peut effacer.
Le travail de Mina Kawashy est un refuge entre espoir et désespoir. Une bouée qui lui permet de s’accrocher à l’essence même de l’existence et de l’humain. Visages, regards, corps abîmés par le temps, Mina Kawashy les apprivoise souvent après un instant en partage.
Son langage photographique est teinté d’un questionnement profond de ce qui est le sens de vivre avec le temps et de la vie, elle offre un monde à part pour nous le rendre au plus près de sa sensibilité.
L'exposition "Passé Empreintes-T" se poursuit jusqu'au 10 décembre à la Fondation Maison du Maroc à Paris.
Mina Kawashy a réalisé plusieurs expositions individuelles et collectives à Paris et à travers la France. Parmi ses expositions, on peut citer: Salon d’Orly-Ville (2018) à l’occasion de la journée de la femme, Espace Charlie Chaplin, Mantes la Jolie (2019), Hotel de Lassy à l’Assemblée Nationale (2019), etc …
Mina Kawashy a reçu également plusieurs prix dont celui de « Femme d’exception » à l’Assemblée nationale française.
Elle fait également partie des personnages clés du film de la documentariste franco-marocaine Bouchera Azzouz, "On nous appelait beurettes", qui déconstruit les idées reçues sur les femmes issues de la première et de la deuxième génération de la migration en France.
Par ailleurs, toujours à la Fondation Maison du Maroc, une rencontre s'est ténue autour du beau-livre "Femmes lumières" du photographe marocain Bouabid Bouaichi Elmeknassi, une compilation de photos de femmes de tous bords, Marocaines de France ou de passage à Paris, prises lors de leur participation à des activités sociales, culturelles, politiques ou diplomatiques organisées dans la capitale française.
Des visages de femmes peintres, poétesses, fonctionnaires, artistes, sportives ou encore de femmes au foyer sont également mis en avant dans cet ouvrage qui se veut un hommage aux femmes en général et aux Marocaines en particulier.
Né à Meknès en 1962, Bouabid El Meknassi est un photographe-reporter établi à Paris. Il a assuré la couverture de plusieurs activités organisées par la diaspora marocaine en France.
Il a également collaboré avec plusieurs journaux au Maroc avant de s'installer en 1998 en France.

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