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Gianni Infantino plaide pour une Coupe du monde tous les deux ans, pour une Super League africaine, mais s'oppose à la Super League européenne

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a ouvertement plaidé vendredi à la refonte du calendrier international au-delà de 2024. Le patron de football mondial, qui répondait aux questions des médias via visioconférence en marge du 71e congrès de la FIFA, s'est dit ouvert à tout y compris l'organisation de la Coupe du monde tous les deux ans au lieu de tous les quatre ans actuellement. Il a réitéré son soutien à la création d'une super League africaine de football afin de stopper ,dit-il, l'exode des meilleurs joueurs africains, alors qu'en même temps il s'oppose à la Super League européenne justifiant sa position par le fait que les problèmes de football en Afrique ne sont pas identiques à ceux de l'Europe.

Gianni Infantino plaide pour une Coupe du monde tous les deux ans, pour une Super League africaine, mais s'oppose à la Super League européenne

Le 71e Congrès de la FIFA a approuvé vendredi 21 mai la proposition de la Fédération saoudienne de football relative à la faisabilité de l'organisation de la Coupe du monde messieurs et féminine tous les deux ans au lieu de quatre ans actuellement, ainsi qu'une autre proposition formulée par la FIFA concernant l'avenir des compétitions de jeunes proposée par la fédération libérienne de football. Deux propositions s'elles sont adoptées définitivement bouleverseront le calendrier international. Certes, ces propositions ne sont qu'au stade d'étude de faisabilité, mais tout semble indiquer que cette refonte est inéluctable. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a été séduit par cette idée. Il s'est dit favorable à une refonte du calendrier international au-delà de 2024. Il a assuré aux journalistes via visioconférence  partir «d'une page blanche». Pour étayer ses propos, l’Italo-suisse a assuré que : «Le point de départ n'est pas : le calendrier est plein, donc rien ne change,  Le point de départ est l'exact inverse. Nous partons d'une page blanche et nous sommes ouverts à tous les points de vue et opinions pour améliorer le calendrier international», a-t-il indiqué. Autrement-dit, l'idée de la refonte du calendrier international est quasiment acquise et qu'il reste de voir comment y procéder. Sachant que la refonte du calendrier ne va pas plaire à tout le monde notamment à l'UEFA, Infantino a promis de «discuter avec tout le monde». 


Le double langage concernant la Super League africaine et européenne
Le patron de la FIFA s'est dit toujours en faveur d’une ligue africaine de football réunissant les 20 meilleurs clubs du continent. Une telle league, dit-il, permettra  aux clubs africains de stopper l'exode de meilleurs joueurs du continent vers l'Europe et d'autres horizons. En revanche, il s'oppose à la création d'une Super League européenne sous prétexte que les problèmes de football européens ne sont pas identiques à ceux de football africain. Pourtant, l'UEFA le soupçonne de jouer le double jeu. Il a, d'ailleurs, profité de cette visioconférence pour nier toute implication dans le projet de la Super league européenne.  En revanche, il a promis de s'entretenir avec Patrice Motsepe, président de la CAF, pour faire avancer le projet de la Super league africaine.


Poursuivre le développement de football féminin
En plus de la refonte du calendrier international, le 71e Congrès de la FIFA a examiné plusieurs autres actions relatives au développement du football . Parmi celle-ci le football féminin. A ce sujet, le Président de la FIFA a souligné la croissance continue de la discipline, notamment matérialisée par le fait que les qualifications pour l’édition 2023 de la Coupe du Monde Féminine concerneront plus de 180 équipes, contre 140 pour l’édition 2019. Selon lui, la FIFA doit désormais accélérer cette dynamique ainsi que professionnaliser et commercialiser davantage le football féminin, notamment via des accords indépendants sur les droits médias et de nouvelles compétitions.


Aider les clubs formateurs
Évoquant le marché international des transferts, Infantino a souligné qu’il existe encore un profond déséquilibre dans le football mondial et que les dépenses globales en transferts de joueurs. Ce marché est de l'ordre de 7 milliards de dollars en 2019, indique le président de la FIFA, mais cette manne ne profitent pas aux clubs formateurs, qui ne bénéficient le plus souvent d’aucune indemnité, avec uniquement 70 millions de dollars versése  en 2019. Pour remédier à cela, la Chambre de compensation de la FIFA canalisera le versement des indemnités de formation et des paiements de solidarité, ce qui pourrait permettre de faire passer cette somme à 300 millions de dollars par an pour les clubs formateurs.


Initiative «donner sa chance à chaque talent»
Dans le domaine du football de jeunes et du développement technique, le Président Infantino a salué l’initiative « Donner sa chance à chaque talent », par le biais de laquelle la FIFA travaille avec ses associations membres à l’élaboration de plans sur mesure pour les aider à accompagner les jeunes footballeurs et footballeuses. La FIFA se penchera également sur la situation des arbitres à l’échelle internationale et s’attachera à professionnaliser leurs conditions de travail.
 

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