Google a annoncé, mardi, plusieurs améliorations à son service de cartographie Maps basées sur l'intelligence artificielle, dont l'affichage automatique des trajets permettant aux utilisateurs d'optimiser leur empreinte carbone. «Prochainement, Google Maps proposera donc par défaut l'itinéraire le moins émetteur de CO2 lorsque cet itinéraire donne sensiblement la même heure d'arrivée que l'itinéraire le plus rapide», écrit dans un communiqué, Dane Glasgow, vice-président en charge des produits chez Google Maps. «Si l'itinéraire plus écologique risque d'augmenter le temps de trajet de façon notable, vous aurez la possibilité de comparer l'impact carbone relatif des deux itinéraires avant de faire votre choix», ajoute-t-il.
Google précise qu'il sera toujours possible d'afficher uniquement l'itinéraire le plus court en modifiant les préférences dans les paramètres de l'application.
Pour mettre au point ce nouvel outil, le groupe californien dit avoir collaboré avec le laboratoire National Renewable Energy Lab du ministère américain de l'Energie. Le géant de l'Internet s'est appuyé sur de multiples facteurs comme «le degré de pente d'une route ou les ralentissements dus aux embouteillages». «Les itinéraires plus écologiques commenceront à être proposés aux États-Unis dans le courant de l'année, avec à terme une couverture mondiale», précise Dane Glasgow.
Dans le même registre, Google a développé un système d'alertes indiquant à un utilisateur qu'il se trouve dans une zone à faibles émissions. Il sera disponible à partir de juin en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni sur les appareils munis des systèmes d'exploitation Android et iOS.
Dans les prochains mois et dans le monde entier, Maps va aussi indiquer quels modes de transport sont les plus écologiques pour se rendre quelque part.
Parmi les autres innovations présentées par Google Maps, le service a développé une fonctionnalité aidant à se guider à l'intérieur d'un bâtiment grâce à l'outil Live View et qui est déjà disponible dans certains centres commerciaux de grandes villes américaines (Chicago, Long Island, Los Angeles, Newark, San Francisco, San Jose et Seattle). Les aéroports devraient suivre.
L'application va aussi proposer un «calque» pour prévoir ses sorties en fonction de la météo et de la qualité de l'air, qui sera lancé initialement aux Etats-Unis, en Inde et en Australie.