Nommé entraîneur du club en mars dernier en remplacement du Tunisien Mounir Chebil, Reda Hakam avait fini à la 6e place. Cette saison, les choses sont différentes. Le Hassania n’a enregistré que trois victoires en 12 journées contre 7 défaites et deux matchs nuls. Insuffisants pour les supporters qui réclament la tête de Hakam depuis plusieurs journées. «Ce n’est ni notre faute ni celle de Reda Hakam dans les résultats actuelles. Il travaille beaucoup, mais la réalité de football fait que quand les résultats ne sont pas là, on essaye autre chose », a indiqué au «Matin », Habib Sidinou, président du club gadiri, actuellement en Angleterre.
Sidinou a, en outre, assuré que le club et Hakam sont pratiquement arrivés à un accord pour la séparation à l’amiable : « On a trouvé un compromis avec l’entraîneur pour se séparer à l’amiable avant d’engager un autre entraîneur. Hakam travaille beaucoup, mais on n’arrive pas à gagner. Ce n’est pas sa faute ni la notre, mais c’est la loi de football ». Ce divorce devrait coûter environ 1,3 millions de DH au club.
Hakam, selon nos informations, ne devrait pas exiger que le club lui verse la seconde année de son contrat. Il devra se contenter selon toute vraisemblance des indemnités de cette année en cours à moins d’un revirement de situation. Pour le remplacer, le Hassania semble avoir jeté son dévolu sur son ancien entraîneur, Abdelhadi Sekitioui, libre depuis son départ de l’Olympic de Safi.