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Hommage à la comédienne, scénariste et réalisatrice Samia Akariou en ouverture du 14e FIFFS

Le Festival international du film de femmes de Salé, organisé par l’Association Bouregreg sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, souffle cette année sa quatorzième bougie à travers une programmation diversifiée qui se poursuit jusqu’au 13 novembre. Le festival a rendu, lors de son ouverture, un fervent hommage à la comédienne, scénariste et réalisatrice Samia Akariou.

Hommage à la comédienne, scénariste et réalisatrice Samia Akariou en ouverture du 14e FIFFS
Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication remettant le trophée du Festival à Samia Akariou. tPh. Kartouch

L’inauguration de la quatorzième édition du Festival international du film de femmes de Salé, lundi 8 novembre, s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, et de Son Excellence Guillaume Scheurer, ambassadeur de Suisse au Maroc, pays invité d’honneur du festival. Ce dernier s’est dit très fier d’être l’invité de cette année pour fêter les 100 ans des relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc et partager avec les Marocains tout ce qui les réunit dans le cinéma. «Ce festival aborde une thématique éminemment importante qui est celle de la femme et de sa place dans la société, la femme à travers son regard, sa sensibilité, mais surtout à travers ses forces, ses talents et ses opinions, sa voix et ses accomplissements. Je vous remercie chers organisateurs d’avoir choisi de mettre mon pays à l’honneur de cette 14e édition. Et je vous félicite de perpétuer cet hommage rendu aux femmes à travers votre travail d’organisation», renchérit l’ambassadeur de la Suisse. Et d’ajouter que la comédie dramatique «L’ordre divin» de Petra Volpe (2017), projetée en ouverture, est un vrai hommage aux pionnières qui ont su militer pour leurs droits et pour l’égalité. Elle traite de la contrainte des lois suisses qui interdisent à la femme de travailler.
Avec des thématiques diverses, le Festival international du film de femmes de Salé poursuit, ainsi, son odyssée cinématographique qui se veut une ouverture sur plusieurs voies de créativité par et pour les femmes. Sa thématique de prédilection tournant autour de la femme reste un privilège pour cette manifestation qui ambitionne de dévoiler toutes les facettes féminines dans le septième art. Cette quête de féminité dans et par le cinéma, comme le soulignent les organisateurs, a réussi à conduire le festival vers de nouveaux horizons et à en faire le fer de lance de leur lutte pour un monde meilleur, fondé sur le refus des inégalités, des injustices et de démagogies fallacieuses au service de la haine et de toute forme d’hypocrisie.

De ce fait, plusieurs femmes ont été invitées pour faire partie de cette édition, que ce soit dans les jurys des compétitions ou dans des activités parallèles orientées vers les femmes et les jeunes, compte tenu de la place importante qu’ils occupent. D’où une compétition officielle de longs métrages traitant de la thématique de la femme et une autre de documentaires, consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination.
Par ailleurs, le festival offre l’opportunité à de jeunes réalisatrices de talent de montrer leurs courts métrages. Les films de ces compétitions seront départagés par des jurys au féminin. Ces productions sont choisies, comme le souligne le directeur du Festival Abdellatif Laassadi, de manière à ce qu’elles versent dans la thématique et le concept du festival. «Il faut qu’elles soient récentes et qu’elles respectent les normes techniques et artistiques. Le festival est toujours dans la continuité de ses aspirations, notamment la consolidation des assises du cinéma au féminin. C’est tout à l’honneur de notre pays et de la ville de Salé, en particulier, qui a eu l’initiative d’opter pour cette thématique de la femme qui nourrit le paysage des événements cinématographiques au Maroc».
Par ailleurs et comme dans les éditions précédentes, le festival prévoit également des ateliers master class, en invitant le réalisateur Jamal Belmajdoub, la chef habilleuse Zaïnab Al Idrissi, Fatima Khair, Mohamed Miftah, Aziz Hattab et Rafik Boubker. Pour plus d’informations sur les films et les divers programmes, consulter le site du festival : www.fiffs.ma. 


Programme

• Séminaire sur la «Représentation de la femme dans le cinéma et l’audiovisuel», en partenariat avec la HACA.
• Séminaire sur «La liberté de création face à la censure et l’autocensure», en partenariat avec la Fondation de Salé pour la culture et les arts.
• Dialogue de cinéastes entre le cinéaste Abdesslam Klaï et la réalisatrice Jamila Annab.

Présentation d’ouvrages
• «Le Maroc des traditions et des coutumes», de Rita El Khayat.
• «Culture et développement, repères pour une politique culturelle», de Mohamed Lotfi M’rini.
• «Représentations des Marocaines à l’écran», de Moulay Driss Jaïdi.
• «La femme dans le cinéma marocain, derrière et devant la caméra», de Hassan Narrais, auteur, journaliste et critique de cinéma.
• «Esthétiques du film documentaire, fragments critiques» de Habib Naciri.
• «Al-Wahima», de Yousra Tarik.
• «La production cinématographique au Maroc, une existence grâce au partenariat public-privé... et une survie commerciale», de Mariam Aït Belhoucine

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